Valérie Bacot, le dernier procès

"On est au-delà de tout ce qu'on a pu connaître puisque dans ce dossier nous avons de l'inceste, des viols sur mineurs, de la prostitution, de la maltraitance sur elle mais aussi sur ses enfants.  Cette femme n'a fait que se défendre d'une mort quasi certaine. Cela aurait pu être elle qu'on retrouve sur une table d'autopsie"

Me Nathalie Tomasini, avocate de Valérie Bacot

La tragédie commence quand Valérie a 12 ans, quelques mois après que son beau-père ait emménagé dans la maison de sa mère. Il s’appelle Daniel Polette et a 25 ans de plus que l’enfant. Tous les soirs après l’école, il lui dit “tu montes”. Elle sait ce qui l’attend.

Le cas de Valérie est devenu un symbole. Le symbole du syndrome de la femme battue, sous emprise, qui commet l’irréparable. Il est impossible de ne pas être touché et marqué par ce qui lui arrive. En cela, déjà, son histoire mérite d’être racontée. Mais aussi parce que cette histoire fait écho au chiffre saisissant face auquel la justice semble toujours impuissante : en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son mari violent. Chaque année, 225 000 cas de violences conjugales sont recensés.
 

Ce film permet de comprendre le combat mené derrière ce procès, dont les deux avocates sont des ambassadrices. Il concerne des centaines de milliers de victimes de violences chaque année.

▶   Valérie Bacot, le dernier procès

Un documentaire de Lizzie Lambert et Pascal Alberti  •  Une production 504 Productions & Supersonic Films avec France Télévisions  •  En ligne sur france.tv dès vendredi 24 novembre   •  Diffusé jeudi 30 novembre à 22h50 et lundi 4 décembre à 9h10 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté

Vous êtes journaliste, un lien de visionnage est à votre disposition sur demande

Une soirée documentaire consacrée à la violence faite aux femmes, qui se poursuit avec la diffusion d'un second film :

▶  Nous les femmes, l'art qui répare

Corinne Masiero et les Vaginites, groupe de musique punk opéra, nous entraînent dans une sarabande joyeuse, mais sans concession, pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Corinne, Audrey et Stéphanie sont porteuses de cette lutte, elles en sont les cris et les murmures, les sourires et les larmes. Un engagement de tous les instants, doublé d’une légitimité sans faille. En donnant la parole aux femmes, elles permettent à chacune d’exprimer les blessures qui les hantent. De l’utilité de l’art pour réparer les âmes blessées.

Un documentaire de Christian François  •  Une coproduction Nolita TV / France Télévisions   •  à (re)voir sur france.tv