Le Quatuor Arod - Ménage à quatre

Résumé
Dix ans de travail ont fait du jeune Quatuor Arod l’un des plus brillants de sa génération. Car il faut beaucoup de temps pour mettre en oeuvre la subtile alchimie qui permet à quatre musiciens de se dissoudre en tant qu’individus pour ne plus faire qu’un. Résolution des conflits, travail en commun, voyages et tournées sans négliger la vie personnelle : autant d’obstacles à surmonter pour magnifier un répertoire qui s’étend de Mozart à Bartok en passant par Debussy et Kurtág.

Note d'intention
Quatre musiciens, quatre personnalités pour proposer une vision commune. Seul un véritable sacerdoce ouvre la voie à l’excellence lorsque l’on aborde le quatuore à cordes.
A quelle vocation obéissent quatre jeunes virtuoses qui, pour la plupart, pourraient prétendre à une carrière de soliste, quand ils décident de constituer un quatuor ?
Les plus grands compositeurs ont réservé au quatuor à cordes leurs plus belles créations notamment la musique de notre temps au travers d’une rencontre exceptionnelle avec György Kurtág : deux jours à Budapest pour disséquer ses Microludes Op.13.
L’occasion d’aborder de nombreuses questions
• Comment ces quatre musiciens parviennent-ils à conjuguer leur personnalité ?
• Chacun a-t-il une fonction spécifique au sein du groupe ?
• Comment sont résolus les conflits humains ?
• Reste t-il une place pour une vie de famille, indépendante du groupe ?

Le Quatuor Arod est composé de jeunes instrumentistes, de 27 à 31 ans, le fruit de rencontres au Conservatoire. Il a été constitué à l’initiative du 1er violon, Jordan Victoria. Près de dix années d’un travail acharné sont inscrites à leur tableau de bord: c’est le minimum indispensable pour atteindre un stade d’excellence apte à vous propulser dans une carrière mondiale.
Celle du Quatuor Arod est désormais bien lancée, par l’obtention de récompenses dans plusieurs Concours internationaux, d’un contrat d’enregistrement auprès d’une « major » du disque, et grâce à un vaste répertoire qu’il a eu la sagesse d’acquérir patiemment avant de prétendre à l’itinérance.

Un film de  Bruno Monsaingeon
Produit par  Pierre-Martin Juban
Montage  Svetlana Vayblat
Une production : Idéale Audience
avec la participation de France télévisions
et du Centre national du cinéma
et de l’image animée et le soutien de Sacem, Procirep, Angoa