L’histoire d’une amitié et d’une aventure musicale entre deux artistes de l’Hémisphère Sud : Edou, chanteur compositeur renommé de Nouvelle-Calédonie et Thuthukani Cele, le Sud- Africain, arrangeur et clavier de Lucky Dube
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EDOU & THUTHUKANI

L’histoire d’une amitié et d’une aventure musicale entre deux artistes de l’Hémisphère Sud : Edou et Thuthukani Cele
Documentaire - Mercredi 9 décembre à 19.45 - Sur Réunion la 1ère

L’histoire d’une amitié et d’une aventure musicale entre deux artistes de l’Hémisphère Sud : Edou, chanteur compositeur renommé de Nouvelle-Calédonie et Thuthukani Cele, le Sud- Africain, arrangeur et clavier de Lucky Dube.

 

Le 29 Novembre 2018, le reggae a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. L’agence des Nations Unies a souligné « la contribution » de cette musique jamaïcaine à la prise de conscience internationale sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité, et sa dimension à la fois « cérébrale, socio-politique, sensuelle et spirituelle ».

Ce film « Edou et Thuthukani » est l’histoire d’une amitié et d’une aventure musicale entre deux artistes de l’Hémisphère Sud : Edou, chanteur compositeur renommé de Nouvelle-Calédonie et Thuthukani Cele, le Sud- Africain, arrangeur et clavier de Lucky Dube. Ils ont collaboré une première fois en 1996 sur l’album « Freta Mace » d’Edou, enregistré à Nouméa. 25 ans plus tard, les deux musiciens se retrouveront à Johannesburg pour donner suite à leur précédente collaboration et revenir sur l’impact laissé par le reggae dans la culture Kanak et Sud Africaine.

Le parcours de ces deux musiciens a croisé celui, tragique, de Lucky Dube, star internationale du reggae, assassiné par un gang en 2007 à Johannesburg. La musique populaire sud-africaine a longtemps été assimilée à la résistance contre le régime d’apartheid (1948-1991). Puis elle a commencé à occuper les avant-bacs des rayons de musique du monde, d’abord avec Myriam Makeba, puis avec le «zoulou blanc» Johnny Clegg. Au début des années 80, L’Afrique du sud commence à découvrir la musique reggae. Le chanteur Lucky Philip Dube s’en empare et sort un premier album en 1984 « Rasta Never Die ». Il est convaincu que le caractère politique de ses textes dénonçant l’apartheid sur une base musicale reggae touchera un public plus large en Afrique du Sud et sur la scène internationale. Malheureusement, cet album sera censuré sur les ondes sud-africaines et connaitra un échec. Loin de se décourager, Lucky Dube continuera à enregistrer et finira par rencontrer le succès avec des albums comme «Prisoner» ou «Serious Reggae Business».

En Nouvelle-Calédonie, depuis les années 1980 qui ont vu les tensions entre opposants et partisans de l’indépendance atteindre leur paroxysme, les habitants ont tenté le chemin de la réconciliation et de la fraternité, en surmontant leurs divisions ethniques et leurs différences de vision sur l’avenir politique de l’île. Un chemin long et difficile vers un idéal d’égalité, de reconnaissance mutuelle visant à construire un peuple uni dans sa diversité.

Et si la musique, et en particulier le reggae, participait à sa manière à incarner tout le sens du mot « identité » ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Archipels - Présentation : Elyas Ah-Koun

Genre Documentaire

Production : Open Tuning Productions / Zycopolis

• Auteurs-réalisateurs : Florian Gibert Abensour / Philippe Buston

 • Production : Musicale Mangrove Productions

• Lieux de tournage : Nouvelle Calédonie / Afrique Du Sud

 • Durée : 52 Minutes

 

 

 

 

 

 

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