AL DORSEY, DETECTIVE PRIVE S01 EP00

Série inédite

La première fiction made in Tahiti arrive sur Polynésie 1ère ! « On marche sur le corail pilé sans savoir où on met les pieds… » Al Dorsey, détective un peu désabusé, nous embarque dans le Pacifique pour un polar non dénué d’humour.

De son vrai nom Édouard Tudieu de la Valière, « Doudou » pour les intimes, Al Dorsey est LE détective de l’île. Il mène l’enquête dans ce décor de paradis terrestre, là où il ne se passe jamais rien de grave. En tout cas, en apparence…

Cette première série (6 x 52 min) tournée en Polynésie est directement inspirée des deux premiers romans policiers de Patrice Guirao (Crois-le ! et Lyao-Ly), parolier de Johnny Hallyday, Art Mengo, Florent Pagny, Pascal Obispo... et auteur de comédies musicales (Les Dix Commandements, Cléopâtre, Le Roi-Soleil...).

Écrite par Sydélia Guirao et Nassim Ben Allal, réalisée par Thierry Bouteiller (R.I.S Police Scientifique), la fiction a fait participer plus de 200 personnes (techniciens, acteurs, petits rôles et figurants), toutes originaires de l’archipel.

AL DORSEY, DETECTIVE PRIVE

Al Dorsey, détective privé à Papeete, reçoit la visite d’un curé prétendant être le père Levret. Celui-ci lui demande de retrouver les propriétaires d’une mallette pêchée à Tatakoto, puis disparaît. Dans le double fond de la mallette : 5 millions de dollars. Quelques heures plus tard, un curé du nom de Levret est assassiné… Et le bureau d’Al, cambriolé. Un mot de menace s’il ne rend pas les 5 millions.

Accompagné de son acolyte Sando, commissaire de police de son état et ami de toujours, Al va devoir démêler une sombre affaire de trafic de faux billets. Il va se frotter à des gangsters américains qui prennent sa petite amie, Lyao-Ly, en otage.

Quand Al récupère Lyao-Ly, elle s’est littéralement transformée en momie : le corps intégralement brûlé à l’acide… Pour sauver sa bien-aimée, Al fait appel au Tahua, sorcier qui fabrique un ra’au, remède traditionnel, extrêmement efficace. Sauf que tout a un prix… Et celui du sorcier est non négociable : le ra’au contre deux tikis du musée des îles.

Cambrioler un musée ? Nouveau dilemme pour Al… Le musée est dirigé par sa cousine et sous la surveillance de son meilleur ami, Sando. Al est-il capable de devenir hors la loi et de trahir famille et ami ? Pour sauver Lyao-Ly, tout est possible…

Et comme si tout ça n’était pas assez compliqué, sa mère, Mamie Gyani, lui met dans les pattes Jean, un blanc-bec de la télé envoyé par Michel Drucker, qui produit une émission à la « Perdu de vue » et qui recherche un certain Alexandre Leglise, au passé pas vraiment très clair… Al va devoir composer avec Jean d’un côté et Sando de l’autre pour aller au bout de sa quête et sauver la vie de sa promise… 

Al Dorsey (Alban Casterman) 
Le détective privé, un peu introverti et gauche

Al Dorsey est l’antihéros type. Une sorte de grand enfant de 34 ans, plein de bonne volonté, mais un peu gauche. En effet, à quoi bon devenir adulte lorsque l’on sait que l’on ne pourra jamais rivaliser avec l’extraordinaire image du père disparu… Sa mère, Mamie Gyani, lui a transmis de fortes valeurs humanistes. Cette éducation le rend très gentil et plein d’empathie pour les gens qu’il croise, même au cœur de ses enquêtes, ce qui est parfois en opposition avec son métier : Al a ouvert une agence de détective privé, mais il n’aime pas trop l’aventure. Faire quelques filatures et gagner tranquillement sa vie, sachant qu’à Tahiti il ne se passe pas grand-chose, lui suffisent. La preuve, c’est qu’il est l’unique détective privé de Tahiti ! La réalité du terrain va cependant lui donner tort et l’obliger à prendre des risques…

Épaulé par son meilleur ami, Sando, il se transformera, sans pour autant changer de caractère, en spécialiste des enquêtes borderline. Al va apprendre qu’il n’est pas toujours facile d’être en accord avec ses principes et que la vie n’est qu’une suite de compromis. D’autant que la découverte sur la réalité de son père le fera grandir et embrasser enfin une vie d’homme responsable auprès de Lyao-Ly, sa fiancée, qui a plus que jamais besoin de lui. Al Dorsey, ou l’histoire d’un adulescent qui va enfin devenir l’adulte qu’il s’est toujours refusé d’être.

Lyao-Ly (Chloé Folliot)
La fiancée d’Al, pétillante et pleine d’énergie

Lyao-Ly, la petite amie d’Al Dorsey, 28 ans, est d’origine chinoise. Signe distinctif : un requin lui a mangé le bras lorsqu’elle avait 6 ans. Elle assume totalement son handicap et sait en rire. Très jolie, pleine de vie, spontanée, directe et parfois surprenante, elle exerce le métier de mannequin entre Los Angeles et Paris. Elle adore les animaux et en particulier son chien Balwin, un chihuahua à qui elle cède tous les caprices, jusqu’à en rendre jaloux Al. Malgré lui, et juste par sa présence, ce pauvre chien causera bien des malheurs à ce jeune couple.

Elle aime sincèrement Al Dorsey, et même si elle souhaiterait parfois qu’il soit un peu plus « adulte », elle accepte qu’il gagne peu d’argent, qu’il se laisse porter par les événements de la vie et rêve de devenir sa femme. Tout au long de la série, elle sera la victime innocente et à son corps défendant des conséquences néfastes des enquêtes d’Al Dorsey, et son amour pour lui sera mis à rude épreuve, pour finalement trouver sa consécration.

Sando (Guillaume Ducreux)
L’ami de toujours d’Al, commissaire de police, insouciant et coureur de jupons

Sando, 34 ans, est l’ami d’enfance d’Al Dorsey. Un ami fidèle et très présent. « Demi-Tahitien » de parents de sang-mêlés tahitien, hollandais, français et chinois, il aime prôner sa culture polynésienne, chinoise ou hollandaise en fonction de la situation. Célibataire, c’est un coureur de jupons prêt à tous les sacrifices quand une femme lui résiste, même à se convertir à sa religion. Il changera plusieurs fois de religion dans la série, jusqu’à finalement se ranger auprès de son amour de jeunesse, Sandra. Inspecteur de police, il est promu commissaire, un rôle qui lui tient à cœur pour faire régner la loi du juste. Cependant, même s’il exerce son métier avec beaucoup de sérieux, il a un réel penchant pour la rigolade. À un moment, il devra pourtant choisir entre la justice et l’amitié. En effet, Al ayant le don de se mettre dans des situations inextricables, il est parfois obligé d’entraver la loi pour résoudre les problèmes qu’il a créés… Si Al refuse de grandir, Sando, lui, fuit l’engagement à sa manière, en cumulant des conquêtes provisoires…

Mamie Gyani (Dadou Paille)
La maman d’Al, vieille dame pleine de sagesse

Veuve, Mamie Gyani est la maman d’Al Dorsey. Vieille dame d’une grande sagesse populaire, généreuse et juste, elle porte en elle une vraie joie de vivre. Elle doit sa longévité à la petite coupe de champagne quotidienne qu’elle prend le soir sur sa terrasse face au lagon ! Issue d’une lignée royale marquisienne, elle connaît tout ce qui compte de personnalités à Tahiti, voire dans le monde. Par un mystère étrange, elle est écoutée et respectée de tous : amis, artistes célèbres, politiciens et fortunés. Rien ne lui est jamais refusé dans aucun des cercles de pouvoir, comme si tous lui devaient quelque chose, et Al ne se gêne pas pour demander de l’aide à sa mère dès qu’il en ressent le besoin. En même temps, il veille sur elle avec beaucoup d’affection. Comme elle ne sort jamais de chez elle, elle semble vivre à une autre époque et apparaît toujours assez décalée. Gyani adore son fils et ne se résout pas à le voir grandir ni à prendre son métier au sérieux. Elle aime lui parler de son extraordinaire mari, disparu de manière mystérieuse, à qui elle voue une admiration sans limites. Un père qu’Al vénère depuis toujours. Elle cache cependant un secret à son fils…

Toti, Paul Arman Lying (Jean-Marc Leille)
Le pittoresque clodo millionnaire

Originaire de Chine, Toti est un vieux monsieur sans âge. Une sorte de « Géo Trouvetou » de la rentabilisation. Travailleur infatigable, il répond toujours présent dès qu’il est possible d’inventer une combine pour se faire un peu de sous. Aucun travail ne le rebute, ni aucune économie. Il a choisi de vivre comme un SDF, mais est milliardaire. Pour autant, c’est un être généreux et sympathique, mais solitaire, ne vivant que pour son obsession de ne rien gaspiller et de transformer ce qui est abandonné par la société en source de revenu. Souffrant de sa solitude et de manque d’amour, il va jusqu’à s’inventer une merveilleuse et aimante ex-femme morte. S’il n’est au début que le propriétaire du bureau d’Al Dorsey, il devient au fil du temps un ami fidèle et précieux, sur lequel Al peut toujours compter. Al est son seul ami. Le seul auquel il donne son amitié et pour lequel il est prêt à faire des sacrifices.

Auteur des romans qui ont inspiré la série

 

Écrivain, parolier… Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Après des études à l’Enac (École nationale de l’aviation civile), j’ai exercé le métier d’ingénieur du contrôle aérien pendant quelques années, puis j’ai commencé une carrière de parolier qui m’a amené à écrire pour un grand nombre d’interprètes : Jane Birkin, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Ute Lemper, Viktor Lazlo, Calogero, Pascal Obispo, Jenifer, Chimène Badi, Isabelle Boulay, Céline Dion, Garou, Patrick Fiori, Sacha Distel, Daniel Lavoie, Placido Domingo, Nico, Christophe Maé… et bien d’autres encore. Puis à coécrire des comédies musicales : à Moorea Les Dix Commandements ; à Tahaa Le Roi-Soleil, Cléopâtre, Mozart, Robin des Bois et Les Trois Mousquetaires. Et c’est tout naturellement, poussé par l’écriture des livrets de certaines des comédies musicales, que je me suis intéressé au roman, en particulier au roman policier.

Quel lien entretenez-vous avec la Polynésie ?

Je suis arrivé en Polynésie adolescent et je ne l’ai plus vraiment quittée. J’ai fait toute ma carrière depuis Tahiti. Mes enfants y sont nés et y sont installés. Ce n’est pas mon pays d’adoption. C’est tout simplement mon pays.

Comment avez-vous imaginé le personnage du détective Al Dorsey ? Quelles ont été vos sources d’inspiration ?

Il m’est apparu évident, logique — et puis, j’en avais envie — que si j’écrivais des romans policiers, l’intrigue devait se dérouler à Tahiti. C’est ainsi qu’Al Dorsey s’est imposé à moi. Le souvenir d’une pancarte de détective privé se balançant dans les années 1970 à hauteur du premier étage d’un immeuble de l’avenue Prince-Hinoï, à Papeete, y est pour beaucoup lui aussi. Quant à mes sources d’inspiration, c’est un mélange de Léo Mallet et son Nestor Burma, Simenon pour ses quelques romans dont les intrigues se déroulent à Tahiti et Frédéric Dard avec San Antonio.

Comment s’est passée l’adaptation de la trilogie en série TV ?

Un réel bonheur. C’est quelque chose de rare et d’émouvant pour un auteur que de voir les personnages de ses romans être d’un coup incarnés. En fait, seulement deux romans ont été adaptés pour la série, et ce n’est pas vraiment une trilogie, mais plutôt une saga. Le quatrième volume sort en novembre pour le Salon du livre à Tahiti. Les scénaristes Sydélia Guirao et Nassim Ben Allal ont travaillé de conserve et je ne suis pas intervenu dans leur démarche. Ils l’ont fait en collaboration directe avec Mérapi, Big Band Story et Les Films du Pacifique, qui coproduisent la série.

Que pensez-vous du choix des comédiens ? Et de l’image de Tahiti à travers la série ?

Si au début j’ai été un peu surpris que la production ait fait le choix de comédiens venant de Paris (Alban Casterman et Guillaume Ducreux) pour interpréter les rôles des deux personnages principaux, Al Dorsey et Sando, plutôt que de comédiens locaux, j’ai vite compris pourquoi. Ils m’ont bluffé et sont exceptionnels. Justes dans leur jeu d’acteur, drôles, sympathiques. On éprouve très vite beaucoup d’empathie pour les personnages qu’ils incarnent. C’est un choix intelligent et ils ont su donner un ton à la série. Pour tous les autres, ce sont des comédiennes et comédiens de Tahiti. Ils sont juste parfaits. Quant à l’image de Tahiti que véhicule la série, elle est totalement hors de la carte postale. Plus intimiste, quelque part plus incarnée que celle à laquelle les gens sont habitués.

Êtes-vous fier d’avoir participé à la première série télévisée made in Tahiti ?

Et pas qu’un peu ! Bien sûr que je suis fier d’avoir participé à la première série télévisée made in Tahiti. C’est quelque chose d’important pour moi. Une façon de participer aussi à la naissance d’une nouvelle offre artistique proposée par la Polynésie aux chaînes de télévision. C’est la preuve concrète qu’on peut faire de la fiction à Tahiti. Les professionnels et les compétences sont là. J’espère que cette série donnera des idées à d’autres producteurs. 

Quelle est la suite des aventures d’Al Dorsey et quels sont vos prochains projets ?

La suite des aventures d’Al Dorsey, c’est d’abord un quatrième tome, Tu vois, en librairie en novembre et, nous l’espérons, une saison 2 de la série. Quant à mes projets, il y a la sortie d’un autre roman policier en fin d’année, Mains de glace, et la préparation d’un nouveau spectacle musical prévu pour 2019 qui est en cours d’écriture, dont le titre, le thème et les particularités — car il a ses particularités, ce sera une première en France — seront dévoilés à la presse, je pense, en septembre par la production du spectacle. Et, enfin, peut-être la création d’un spectacle à Tahiti. Mais ça, c’est une autre histoire.

Patrice Guirao
Interprète d'Al Dorsey

 

Comment êtes-vous arrivé dans cette aventure ?

Comme pour la plupart des projets, je suis arrivé sur cette série en passant un casting avec Anne de Reparaz, qui m’a déjà fait travailler. Cela a été aussi l’occasion de retrouver Thierry Bouteiller, le réalisateur, qui m’avait dirigé sur un téléfilm.

Pouvez-vous nous présenter le détective Al Dorsey ?

Al Dorsey est un détective privé vivant paisiblement à Tahiti, qui va se retrouver confronté à un trafic de fausse monnaie, ce qui aura des répercussions jusque sur sa famille. C’est un personnage qui se bat pour sauver la femme de sa vie et peut compter sur les gens qui l’entourent, tel que Sando, son meilleur ami, officier de police, interprété par Guillaume Ducreux.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour incarner ce personnage ?

Cela a d’abord été une collaboration avec Thierry et la productrice artistique Clara Laplace. Nous voulions créer un personnage sincère qui n’est pas dans les clichés. Il se dégage selon moi une certaine naïveté et candeur de ce personnage. Il a parfois l’air de subir les situations, mais fait tout pour trouver des solutions, coûte que coûte. 

Al Dorsey est la première série made in Tahiti, que retenez-vous de ce tournage en Polynésie ?

C’était avant tout un rêve que de découvrir cette partie du monde, avec bien sûr les clichés de plages et de paysages magnifiques, mais aussi une culture riche et, surtout, les Tahitiens, qui nous ont accueillis comme ils savent si bien le faire. 

Avez-vous quelques anecdotes de tournage à nous raconter ?

Je me rappelle avoir fait des allers-retours sur une plage de Moorea, habillé chaudement alors qu’il faisait 40 °C, avec un tiki (statuette votive) de 35 kg sur le dos et un autre plus petit dans les bras, et tout cela sous un soleil de plomb. Il y a eu aussi les changements brusques de météo qui nous obligeaient à trouver des solutions pour continuer de tourner car le temps nous manquait.

Le tome 4 des aventures d’Al Dorsey sortira en novembre, seriez-vous prêt à endosser le costume du détective pour une saison 2 ?

Ma valise est prête...

AL DORSEY, DETECTIVE PRIVE
AL DORSEY - Tournage

Sydélia Guirao (auteure)

Originaire de Polynésie française, Sydélia Guirao débute l’écriture et la mise en scène à Tahiti. En 2003, elle intègre le Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle à Paris. Puis elle travaille sur des séries d’animation telles que Kiri le clown, Bali, Cajou, T’choupi, Piwi, Tara Duncan, Martine, Les Fées cloches… Elle s’est également consacrée à l’écriture de longs-métrages comme Tamariata, l’enfant nuage et Lightfield. En outre, Sydélia Guirao est également cofondatrice de la société de production Intervalists.

Nassim Ben Allal (auteur)

Diplômé du Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle, Nassim Ben Allal a participé au développement de nombreux projets tant au cinéma qu’à la télévision. Il est aujourd’hui l’auteur de plusieurs épisodes de séries particulièrement connues par le grand public. On peut citer notamment Sous le soleil, R.I.S Police scientifique ou encore Petits Secrets entre voisins. Il est aussi l’un des auteurs de la série à succès de France 3 Plus belle la vie.

Thierry Bouteiller (réalisateur)

Thierry Bouteiller a une longue carrière en tant qu’assistant réalisateur, au cours de laquelle il a participé à de nombreux programmes phares de la télévision française. Parmi ceux-ci, on peut citer Julie Lescaut et Les Cordier, juge et flic. Thierry Bouteiller est aujourd’hui réalisateur, il a notamment réalisé des épisodes de la série R.I.S Police scientifique.

Fiche artistique

Alban Casterman Al Dorsey

Guillaume Ducreux Sando

Chloé Folliot Lyao-Ly

Dadou Paille Mamie Gyani

Jean-Marc Leille Toti

Fiche technique

Format mini-série de 6 x 52 min

Genre comédie policière

Auteurs Sydélia Guirao et Nassim Ben Allal

D’après les romans de Patrice Guirao Crois-le ! et Lyao-Ly, aux éditions Le Vent des Îles

Réalisation Thierry Bouteiller

Production Mérapi Productions