Résumés des 5 épisodes

LA MALÉDICTION DE LA VOLOGNE

Cette série documentaire, conçue comme une série événement à la mesure du plus célèbre cold case français, se déroulera en cinq épisodes :

1. La Vallée des corbeaux

2. La Bête et la Belle 

3. Un bûcher pour la sorcière 

4. La Croisade pour Grégory

5. Le Crépuscule des secrets

 

La malédiction de la Vologne

 

Épisode 1

La Vallée des corbeaux

Le 16 octobre 1984, le corps du petit Grégory Villemin, 4 ans, est découvert dans les eaux de la Vologne, au cœur des Vosges. Le lendemain, le crime est revendiqué par un mystérieux corbeau. Très vite, les gendarmes sont persuadés que le meurtrier est un proche de la famille Villemin. Mais personne ne parle…

Retour sur les racines du mal : la vallée de la Vologne, ses familles tentaculaires d’anciens bûcherons devenus ouvriers… Dans cette enclave repliée sur elle-même, l’arrivée du téléphone, à la fin des années 1970, libère les rancœurs et les haines cachées. Les appels anonymes se multiplient. Notamment dirigés contre le jeune couple Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de Grégory, coupables aux yeux du corbeau de leur réussite sociale. Au bout de deux années de harcèlement, Jean-Marie Villemin et son père, Albert, sont persuadés que le corbeau est Jacky, le demi-frère de Jean-Marie, surnommé « le bâtard »…

Au lendemain du crime, Jacky Villemin est donc le premier suspect. Mais son innocence et celle de sa belle-famille sont établies en quelques jours. L’énigme empoisonnée commence : qui a tué le petit Grégory ?

 

Épisode 2

La Bête et la Belle

Aidé par les gendarmes, Jean-Michel Lambert, le jeune juge en charge de l’enquête, inculpe Bernard Laroche, l’un des cousins de Jean-Marie Villemin. Désigné comme possible corbeau par une première expertise d’écriture, Bernard Laroche est balancé par sa jeune belle-sœur, Murielle Bolle, 15 ans, qui affirme l’avoir vu enlever Grégory. Laroche est baptisé le « monstre de la Vologne », la foule demande sa mort…

Mais Murielle revient sur son témoignage, et les avocats de Bernard Laroche font annuler l’expertise en écriture pour vice de forme. L’affaire Grégory est devenue un feuilleton national. Sous la pression de la presse et des avocats, le « petit juge » Lambert fait alors libérer Bernard Laroche et cible alors un, ou plutôt une nouvelle suspecte : Christine Villemin, la mère de l’enfant assassiné.

Jean-Marie Villemin ne supporte pas que l’on soupçonne sa femme. Persuadé que Laroche est le coupable, il le tue d’un coup de carabine, puis se livre aux gendarmes. Jean-Marie est interné à la prison de Nancy. A-t-il tué un coupable ou un innocent ?

 

Épisode 3

Un bûcher pour la sorcière

Les policiers de Nancy, qui ont remplacé les gendarmes sur l’affaire, montent un dossier à charge contre Christine Villemin.

Celle-ci visite son mari en prison, traquée par les journalistes qui attendent son inculpation pour l’assassinat de son fils.

Le juge Lambert tombe dans des affres avant de décider d’inculper Christine. Une fois inculpée commence la descente aux enfers de Christine, son arrestation, son séjour en prison avec grève de la faim, sa mise au bûcher par l’opinion publique et plusieurs personnalités, de Marguerite Duras à Menie Grégoire…

Avec sa libération et la naissance du petit Julien, Christine trouve une force nouvelle, mais les photos vendues à Paris Match où la mère de Grégory pose coiffée et maquillée comme une actrice déclenchent à nouveau un torrent de violentes critiques. Même les parents de Jean-Marie, Albert et Monique Villemin, l’accusent…

L’épisode se termine par le renvoi de Christine devant la cour d’assises. Trois jours plus tard, la mère de Grégory fait une tentative de suicide en avalant deux tubes d’anxiolytiques.

 

Épisode 4

La Croisade pour Grégory

Quatre ans après la mort de Grégory, la cour d’appel de Nancy rejette le dossier à charge du « petit juge » Lambert et en nomme un nouveau, Maurice Simon, doyen et légende vivante du tribunal de Dijon. Celui-ci reprend l’enquête depuis le début. Très rapidement, grâce à de nombreuses reconstitutions, ce magistrat expérimenté est persuadé de l’innocence de Christine Villemin.

Mais le juge Simon, comme tant d’autres avant lui, va être frappé du syndrome Grégory, une sorte de fièvre passionnelle qui tourne à l’obsession. Il bascule dans une croisade personnelle pour blanchir celle qu’il considère comme une héroïne, Christine Villemin, et, surtout, débusquer le serviteur du Mal qui a tué le petit Grégory.

Le juge plonge alors au cœur du côté sombre de la Vologne, ces secrets de famille qui sont devenus des haines viscérales. Il y découvre les mobiles d’une sorte de complot familial contre Jean-Marie Villemin et son épouse. Persuadé que Bernard Laroche a bien enlevé Grégory, il rêve de faire craquer Murielle, le témoin clé. Mais la jeune femme résiste et se tait. Déprimé, sous tension, le juge Simon est alors victime d’un accident cardiaque qui le laisse amnésique.

Le procès de Jean-Marie Villemin pour le meurtre de Bernard Laroche, en 1993, ne permet pas de faire la lumière sur le meurtre du petit Grégory. Face à face, les pro-Christine et les pro-Laroche se renvoient le cadavre de l’enfant sacrifié.

Le mystère de la Vologne reste entier.

 

Épisode 5

Le Crépuscule des secrets

Le 11 juillet 2017, le juge Jean-Michel Lambert se suicide à son domicile du Mans. L’ancien « petit juge » de l’affaire Grégory n’a pas supporté que l’enquête soit ouverte à nouveau, trente-trois ans après les faits. Lambert est la quatrième victime de la malédiction de la Vologne.

Si le dossier Grégory est réouvert, c’est grâce à l’obstination de Jean-Marie Villemin, qui n’a jamais cessé de creuser les pistes ouvertes par le juge Simon avant son accident, et notamment celle du complot familial. Son travail a trouvé un écho chez les juges de Dijon, qui veulent terminer l’œuvre de leur prédécesseur, et chez les gendarmes, qui veulent prendre une revanche sur la police.

Après un gigantesque travail de synthèse reprenant l’ensemble du dossier, deux nouveaux suspects sont apparus : Marcel et Jacqueline Jacob, l’oncle et la tante de Jean-Marie Villemin. Selon l’hypothèse des gendarmes, c’est à eux que Bernard Laroche aurait remis l’enfant après l’avoir enlevé. Un crime collectif, familial… Arrêtés, entendus, placés en résidence surveillée, les deux septuagénaires nient tout en bloc…

La malédiction continue.