Interview de Michèle Bernier

Trois mots pour décrire la série La Stagiaire ? 

M.B : Moderne, drôle et intense !

Drôle de coïncidence d’interpréter la stagiaire d’un juge dans une série policière lorsque l’on a commencé par des études de droit ? 

M.B : C’est vrai ! Tous les ingrédients de cette série m'attiraient : revenir dans mon univers de jeunesse, l’univers policier… Et j’adore les polars ! N’ayant jamais joué dans une série, je me suis dit : « Et pourquoi pas ! » Je ne l’aurai pas fait dans la vie, mais au moins en fiction… Et c’est moins dangereux ! (Rires.) 

Entre Constance première saison et Constance septième saison, le personnage a-t-il évolué ? 

M.B : J’ai l’impression que Constance prend de plus en plus de place aux côtés du juge. Elle s'est octroyée de plus en plus de droits et de liberté. Il reste qu’elle prend toujours sa mission extrêmement à cœur. Côté familial, beaucoup de changements se sont opérés, mais elle tient bon ! 

Retrouvera-t-on toujours ce rapport chien et chat que vous entretenez avec le juge Delcourt ?

M.B : Bien sûr, en plus de la complicité qui grandit aussi. Constance tient ce rôle de « grande sœur qu’il n’a jamais eue » et cela fait grandir l’affection entre nous. Mais nous continuerons à nous titiller… 

Les téléspectateurs doivent-ils s’attendre à des rebondissements, par rapport aux anciennes saisons ?

M.B : Des rebondissements, il y en aura ! Mais je ne vous dirai pas lesquels… (Rires.) Constance, dans tous ses méandres, va devoir prendre des décisions plus ou moins difficiles. En revanche, on aborde de nouveaux sujets, parfois en lien avec l’actualité et plus humanistes. C’est un vrai travail collectif entre les producteurs, réalisateurs et scénaristes

Une anecdote de tournage ? Un souvenir particulier à nous faire partager ? 

M.B : C’est très agréable de tourner à Marseille, mais les jours de mistral, quand on tourne dehors… je peux vous dire que les perruques s’envolent ! (Rires.) Les cheveux partent en l’air constamment, les coiffeuses doivent nous recoiffer tout le temps ! De plus, lorsque l’on tourne en été à Marseille sous 30 degrés des scènes automnales en manteau, boots et grosses chaussettes, je vous laisse imaginer la chaleur… Je tire mon chapeau à nos super habilleuses, qui font sans cesse des allers-retours pour nous habiller et nous déshabiller ! 

Allez-vous un jour ne plus être la stagiaire et devenir juge ? 

M.B : Cela fait partie des grandes questions que moi-même je me pose. Au fur et à mesure des saisons, l’équipe est presque devenue une famille. Cela me ferait bizarre de les quitter. À moins de trouver un autre moyen pour rester ensemble ! Mais je crois que Constance va devoir partir à la retraite à un moment, car le stage commence à être long ! (Rires.) 

Propos recueillis par Margaux Karp