HEIVA

Samedi 2 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Te Pape ora no Papofai (Tarava Raromatai)

Tevatai était autrefois un lieu de renom. Ce bord de mer qui part de l’embouchure de la Tipaerui, juste derrière la Maison de la culture, jusqu’à l’embouchure de la Vaiami, située place Chirac, accueillait jadis les pirogues doubles des rois et des guerriers. Il ne faut pas oublier cet endroit malgré l’urbanisation qui l’a caché…

Samedi 2 juillet, à 19h20, page spéciale Danses : Papara To’u Fenua (Hura ava tau)

Papara To’u Fenua a ouvert les festivités avec un spectacle dédié à Vaihihi. Cette source qui se trouvait au centre de la commune de Papara, est aujourd’hui asséchée. Pour ne pas l’oublier, Papara To’u Fenua raconte l’histoire de cette rivière dont l’eau reflétait les rayons du soleil. L’association est née en janvier 2016 c’est donc sa première participation au Heiva i Tahiti.

Dimanche 3 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Vaihoataua (Tarava Raromatai)

Vaihoataua a choisi de raconter l’histoire de Hiro qui perdit trois frères lors d’un voyage sur une pirogue. Il les avait prévenu de ne pas faire de mal aux oiseaux car Tane Manu (l’oiseau du dieu Tane) pouvait se trouver parmi eux. Mais ils ne l’ont pas écouté et tuèrent Tane Manu. Pour se venger, Tane Ma’o (le requin de Tane) les avala tout entier !

Dimanche 3 juillet, à 19h20, page spéciale Danses : O Tahiti E (Hura Tau)

O Tahiti E a eu l’honneur d’ouvrir le concours, étant la première troupe à passer dans la catégorie Hura Tau. Après avoir danser la légende de Te ‘Anapa, des amoureux transformés en rochers, la troupe de Marguerite Lai raconte le rire. Comme un écho à la belle campagne photographique A’ata, « smile for peace », O Tahiti E plonge dans les racines autochtones de notre bonheur. « Intemporel, il dure. Immuable, il perdure. Notre bonheur, il est là »…

Lundi 4 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Tamarii Mataiea (Tarava Tahiti)

Premier prix Tarava Tahiti en 2015, les Tamarii Mataiea sont de nouveau montés sur la scène de To’ata cette année. La troupe raconte ces signes évocateurs qui annoncent les événements heureux ou dramatiques. Le groupe chante aussi la montagne Faahee Tapairu. Quand le vent du sud-est souffle, il glisse sur la crête de cette montagne et descend dans la plaine de Tauaa où se trouve la pointe aujourd’hui appelée Taunoa…

Lundi 4 juillet, à 19h20, page spéciale Danses :  Te ao uri no Tautira (Hura ava tau)

Avec Te Ao Uri no Tautira, direction Tautira, la commune de la presqu’île, qui est le héros de cette histoire. Il s’agit de se réapproprier la parole qui a longtemps été confisquée. Te Ao Uri no Tautira se méfie de ce qui est écrit ou dit sur Tautira, la troupe retrouve sa véritable identité en racontant son interprétation du passé.

Mardi 5 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Te pare o Tahiti aea (Tarava Tahiti)

Premier Heiva pour ce tout nouveau groupe, qui chante un parfum, celui du fara et du hinano qui embaument encore la baie de Pavera.

Mardi 5 juillet, à 19h20, page spéciale Danses : Pupu Tuha’a Pae (Hura tau)

Pupu Tuha’a Pae raconte une histoire de guerre qui se termine bien. Après avoir fait couler le sang, deux clans vont finalement s’accorder pour partager les tarodières qui ne profitaient qu’à une communauté. Une légende des Australes, de l’île de Rurutu, dont les taros sont réputés ! A sa dernière participation en 2014, Pupu Tuha’a Pae a reçu le deuxième prix en Hura Tau.

Mercredi 6 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Tamarii Rapa no Tahiti (Tarava Tuha’a Pae)

La troupe chante l’histoire de Vaira’aroa, une mère si malheureuse de laisser son enfant seul dans la vie, qu’elle essaya au-delà de la mort de revenir dans le monde des vivants pour emmener sa fille avec elle. L’association regroupe des dizaines d’élèves de Rapa, forcés de poursuivre leurs études à Tahiti. C’est sans doute cet éloignement qui explique le choix de cette histoire.

Mercredi 6 juillet, à 19h20, page spéciale Danses :  Hei Rurutu (Hura ava tau)

Ta’ema est audacieux et courageux mais réussira-t-il à devenir le porte-parole de la mémoire vivante de Rurutu, autrefois nommée Eteroa ? Pour sa première participation au Heiva, Hei Rurutu raconte cette légende du village de Avera.

Jeudi 7 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Coup de cœur

Jeudi 7 juillet, à 19h20, page spéciale Danses :  Heikura Nui (Hura tau)

Heikura Nui a choisi de danser ce lien qui nous rattache à la terre. La troupe met en avant la connaissance des anciens polynésiens de la nature et notre éloignement aujourd’hui avec elle. Les arbres, porteurs de fruits, se font rares, les maisons en ciment se font nombreuses, le ciel se réchauffe, les coraux se dégradent, l’homme achète et jette… Comment alors vivront les générations futures ?

Vendredi 8 juillet, à 18h50, page spéciale Chants : Tamarii Mahina (Tarava Raromatai)

Connaissez-vous l’histoire de Matavai ? Ecoutez Tamarii Mahina vous la conter ! Vous saurez ainsi pourquoi la rivière a été nommée ainsi, « les yeux de l’eau ». Dirigé par Moeata Arai, le groupe a remporté le premier prix ‘ute paripari, le deuxième prix Tarava Raromatai et le prix du meilleur costume en chant au Heiva i Tahiti 2015.

Vendredi 8 juillet, à 19h25, page spéciale Danses : Hura Tahiti Nui (Hura ava Tau)

Qui a oublié le flamboyant de ‘Outu‘araea ? Certainement pas Hura Tahiti Nui qui a dédié son spectacle à cet arbre majestueux, tombé un soir de tempête. Il cache l’histoire d’un guerrier, amoureux d’une sirène. Maltraitant avec elle, il implora son pardon et devint cet arbre légendaire qui a vu des générations se réunir sur cette pointe qui domine la piste de l’aéroport de Tahiti-Faa’a.