JOURNEE MONDIALE DES OCÉANS 2019
JOURNEE MONDIALE DES OCÉANS 2019

Pacifique un océan de solutions – Nouvelle-Calédonie la promesse de l’algue

Documentaire - Samedi 8 juin 2019 à 9.00 - Sur Réunion la 1ère

La Journée mondiale de l’océan est une démarche lancée en 1992 à l'issue du sommet de Rio et qui vise chaque année à faire du 8 juin une occasion de sensibiliser le grand public à une meilleure gestion des océans et de leurs ressources.

Proclamée en décembre 2008 par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Journée mondiale de l'océan a pour but de célébrer les océans et de sensibiliser le grand public au rôle crucial qu'ils jouent dans notre subsistance, ainsi qu'aux différents moyens qui existent pour les protéger.

A cette occasion, le samedi 8 juin 2019, Réunion la 1ère vous propose une programmation spéciale avec la diffusion de 6 documentaires captivants.

9.00 Pacifique un océan de solutions – Nouvelle-Calédonie : La promesse de l’algue

Les Océaniens sont les premières victimes du changement climatique : montée des eaux, violents cyclones, sécheresse, voici quelques unes des menaces qui pèsent aujourd'hui sur eux.

Avec ses trois usines de nickel, la Nouvelle-Calédonie est en passe de devenir l'un des tous premiers émetteurs de CO2 par habitant au monde. Mais les Calédoniens et les Kanak, détenteurs d'une tradition séculaire qui les lie à la nature, oeuvrent pour diminuer ces émissions. Nous découvrirons ainsi comment, depuis 35 ans, sont développées les énergies hydroélectriques sur le territoire. Elles seront les 1ères ressources en énergie verte du pays dans les années à venir. L'utilisation du coco fuel, un carburant écologique à base d'huile de coco,  à Ouvéa. Et, comment fonctionne le programme de développement de la filière des micro-algues, destiné à capter le CO2 !

Ce documentaire donnera la parole aux habitants d'Outre-mer qui se mobilise / Avec ses trois usines de transformation du nickel et ses trois centrales à charbon, la Nouvelle-Calédonie est en passe de devenir l'un des tout premiers émetteurs de CO2 au monde par habitant. L'île a augmenté ses émissions de CO2 de 228% en 10 ans et en rejette près de 5 fois plus que L'Hexagone! Le territoire, conscient des dégâts provoqués par ce gaz à effet de serre sur la nature, la santé et le mode de vie des habitants, a pour objectif de développer d'ici 2030 les énergies vertes afin d'utiliser 60% d'énergie renouvelable. Les solutions : l'hydroélectricité, très prometteuse qui fournit actuellement 20% de l'énergie du territoire. Le coco fuel, à Ouvéa : les cocos sont une source d'énergie prometteuse. Et, la culture de micro-algues pour capter directement le CO2 émis par les usines.

Nous découvrons ces initiatives exemplaires pour de nombreux territoires voisins et pour d'autres pays possédant des usines de nickel et des centrales à charbon avec deux personnages clés de la transition énergétique en Nouvelle Calédonie. Nous suivrons ainsi le parcours de Serge Roussin, un fervent défenseur des énergies vertes. Depuis 20 ans il a mis en place des barrages hydroélectriques dans toute la brousse. Et, Nicola Morezzi. Calédonien, brillant ingénieur, Nicolas est le responsable d'un programme de développement de la filière des micro-algues. Avec ses collaborateurs, ils étudient notamment la capacité des micro-algues à capter le CO2 ! Un potentiel qui intéresse beaucoup l'industrie minière...

Documentaire

Durée : 26mn

Environnement - France - 2015

Réalisé par : Jenny Briffa François ReinhardAurélie Macedo

9.30 TARA, L’ODYSSÉE DU CORAIL

Dix ans après sa première dérive arctique, la mythique goélette Tara se lance dans une nouvelle grande expédition baptisée « Tara Pacific 2016-2018 ». Son objectif : étudier le corail du plus grand océan du monde pour percer le mystère de cet animal encore méconnu, dont la vie n’a jamais été autant menacée.

 

Face aux phénomènes climatiques et humains, le corail voit en effet son équilibre largement bouleversé et fragilisé. Il devient urgent d’en apprendre davantage sur cette véritable forêt tropicale sous-marine qui abrite des milliers d’espèces, et de trouver les moyens de mieux préserver cet environnement apparu il y a plus de 250 millions d’années.

Dans l’exploration de ce monde invisible, Tara s’apprête à plonger au cœur de la vie. Une mission qui débute en Polynésie et qui, des récifs de Moorea jusqu’aux atolls du Tuamotu, dans le sillage des marins et des scientifiques, nous entraîne au contact des populations insulaires directement touchées par la disparition du corail.

Ce documentaire de 52 minutes retrace la première étape de cette aventure humaine et scientifique à travers laquelle Tara fait revivre l’esprit des grands explorateurs du passé et renoue avec la tradition des voyages au long cours, parfois dans les environnements les plus reculés de la planète

Documentaire - Réalisation : Pierre de Parscau - Narration : Jacques Gamblin - Production : The cup of teaFondation Tara Expéditions et CNRS Images, avec la participation de France Télévisions et du CNC - Durée : 52 min

13.10 Raimana World

Raimana habite Tahiti face à la vague de Teahupoo. Il est connu de tous les surfers du monde entier car sans lui, affronter ce monstre d’écume s’avère être une aventure plus que périlleuse. C’est pour cette raison qu’une major d’Hollywood fait appel à lui pour le tournage de « Point Break 2 », la suite du film mythique du surf à Tahiti. Une occasion unique d’entrer dans le monde de Raimana au moment du tournage de ce futur blockbuster…

A Tahiti, au bout de la route nationale, Teahupoo est un lieu paisible en apparence. Mais au large gronde une vague impressionnante qui a rendu célèbre cette commune. C'est ici qu'habite Raimana Van Bastolaer. Le Tahitien, qui monte sur sa planche tous les jours depuis l'adolescence, est devenu une référence au fil du temps. Et même si, à chaque fois qu'elle se déchaîne, les surfeurs du monde entier accourent pour affronter ses rouleaux, tous comptent sur son expérience. Un studio hollywoodien a fait appel à lui pour le tournage du remake de « Point Break », le célèbre film de surf.

Documentaire - Réalisation : Antoine Laguerre - Production : ADLTV - Durée : 52 min - Année : 2015

14.00 Nouvelle-Calédonie, les pépites du lagon

Ce documentaire invite à découvrir ou redécouvrir la richesse insoupçonnée d’un des plus beaux ensembles coralliens du Pacifique, le lagon Calédonien. Un voyage dans les profondeurs pour s’émerveiller devant les splendeurs de la mer, pour comprendre encore davantage l’océan et aider à le protéger.

Dans le cadre de ses grandes missions de découverte, le Muséum d’histoire naturelle de Paris organise des expéditions afin de recenser la biodiversité marine et terrestre. Créé depuis plus de dix ans, ce programme ambitieux s'intitule « La planète revisitée ».

En septembre 2018, des chercheurs venus du Japon, d’Allemagne, des Philippines, de Russie… avec le soutien de plongeurs, d’intervenants et de scientifiques calédoniens se sont retrouvés à Koumac, dans l’extrême nord de la Nouvelle-Calédonie. Leur objectif : collecter et peut-être découvrir de nouvelles espèces — une aventure scientifique exaltante que nous allons suivre au plus près.
Cette équipe pluridisciplinaire, regroupant 11 nationalités, emmenée par Philippe Bouchet, du Muséum d’histoire naturelle, s’est installée au bord du lagon Calédonien, classé au Patrimoine mondial de l’humanité, l'un des plus grands du monde, .

Chaque jour, en plongée ou à pied, les chercheurs ont récolté des centaines de spécimens de crevettes, de petits invertébrés ou de crabes… qui ont été traités directement sur place dans un petit laboratoire dédié à l'opération.
De nombreuses espèces ont été recensées, mais il faudra plusieurs années pour évaluer l’ampleur des découvertes. Parmi elles, l'une des plus extraordinaires, les nudibranches, véritables pépites du lagon, vont révéler leur beauté et leurs secrets. 
Une expédition intégrée à l’environnement calédonien puisque les chercheurs ont sollicité les tribus kanak de la région de Koumac pour leur connaissance des fonds marins.

Documentaire - Réalisation : Lionel Boisseau - Production : Pois Chiche Films, avec la participation de France Télévisions - Durée : 110 min - Année : 2018

15.30 Te Vaanui, L'odyssée d'Ismaël

Dans ce documentaire, Daniel Picouly nous fait découvrir le parcours d’Ismaël, un Polynésien doté d'une détermination sans borne, qui a osé franchir les portes du grand large à la nage. Si son arrière-grand-père chevauchait déjà les baleines, Ismaël nage aujourd'hui pour réhabiliter la sagesse polynésienne et les valeurs environnementales chères à ses ancêtres.

Marquisien d'origine, Ismaël est à l’aube de son plus grand défi. Après vingt ans passés dans l'Hexagone, loin de son archipel de naissance, il se prépare à rejoindre le Henua Enana, « la terre des hommes », l'un des archipels de la Polynésie française connus de nos jours sous le nom d'îles Marquises. Son voyage entre les îles habitées des Marquises est ponctué par des périodes de nage spirituelle et méditative. Il s’agit pour le Marquisien d’un acte de foi. Une réponse à l’appel de l’océan. Lors de ses escales à terre, il va à la rencontre de personnalités impliquées dans la culture de sa communauté. Pour régler sa dette à l’océan et témoigner du réveil culturel marquisien.

Dans ce film, suivez l’odyssée d’Ismaël Patu Huukena dans une aventure extraordinaire, un défi spirituel qui le mène à rejoindre à la nage cinq des quatorze îles de l'archipel des Marquises, dans l'océan Pacifique.
Lors des quatre traversées à la nage qui ponctuent ce voyage, Ismaël est amené à rencontrer de nombreuses formes de vie marine, mais aussi à composer avec les caprices météorologiques et maritimes du Pacifique. Ce contact avec l’océan est au cœur de sa quête initiatique. Ainsi, chaque traversée est l’occasion de découvrir la relation très particulière qui existe entre Ismaël et l’océan Pacifique.
Son aventure débute à son arrivée sur l’île d'Ua Pou, venant de Tahiti, en compagnie de Teve Kahia, le maire de l’île.

Documentaire - Réalisation : Jean-Charles Granjon - Narration : Daniel Picouly - Production : Bluearth Production - Durée : 52 min  - Année : 2017

16.30 L’Atoll aux 700 requins

Réunion la 1ère propose un documentaire animalier événement. En Polynésie, une meute de 700 requins fait la loi dans la passe de l’atoll Fakarava. C’est le plus grand regroupement de requins gris connu à ce jour. Comment évolue-t-il ? Quelles sont ses stratégies de survie, de chasse et de reproduction ? Quel est son impact sur l’écosystème corallien ? 

C’est pour répondre à ces questions que l’équipe scientifique menée par Laurent Ballesta décrypte son comportement, ses stratégies d’attaques, pour comprendre ce qui se cache derrière cette horde de requins gris, la plus importante au monde. Une étude d’une ampleur inédite, notamment car elle a nécessité d'équiper une quarantaine de requins de puces électroniques pour pouvoir suivre leurs trajectoires, durant les chasses nocturnes. La découverte de ces comportements, jamais étudiés sur une telle échelle, permettra peut-être de valider l’hypothèse qu’il existe des schémas de chasse en groupe plus élaborés qu’il n’y paraît… Pour réussir ce pari scientifique, technologique, et humain, l’équipe se prépare depuis 2014 à plonger... au cœur de la horde, sans cage ni protection, sans appâts ni nourrissage. Une première mondiale.

 

L’équipe Gombessa revient pour la cinquième fois à Tetamanu, ce petit village qui borde la passe de Fakarava en Polynésie Française. Depuis des années, les habitants du Motu se sont habitués à voir débarquer ces étranges « hommes grenouilles », munis à chaque fois de nouveaux gadgets audiovisuels ou scientifiques... Au fil des ans et des expéditions, les Paumotu portent un regard tantôt affectif, tantôt étonné, tantôt passionné sur les membres de l’expédition, qui sont venus leur révéler une facette inconnue de « leur » passe.

En marge du déroulé de l’expédition scientifique, ce film interroge la mutation sociétale qui s’opère dans ce bout du bout du monde. Quel est le regard des habitants de Tetamanu sur cette étrange équipe qui ne plonge obstinément que la nuit ? Comment appréhendent-ils la plus grande meute de requins gris du monde qui vit juste sous leurs pieds ? Comment ce phénomène naturel exceptionnel impacte-t-il leur vie ? Quelles relations unissent aujourd’hui les membres de l’équipe scientifique et les Polynésiens qui vivent ici toute l’année ?

Ce film s’attarde sur les impacts locaux de cette grande expédition. Tout au long de ces films, des interviews de personnages de l’île, en action et en situation nous permettent de comprendre leur histoire, leurs enjeux, et leurs rêves.

 

UN TRAVAIL D'EQUIPE

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Juin 2017 : une équipe imposante débarque sur le petit motu de Tetamanu : chercheurs internationaux, techniciens, plongeurs, cameramen... Ils sont accueillis par toute la maisonnée de la pension de famille où ils logeront pendant la mission. Pour Laurent et les « anciens » de l’équipe, les retrouvailles sont chaleureuses, en particulier avec Sané, le charismatique propriétaire et gardien de la passe. L’équipe installe l’imposant matériel (capteurs, caméras, caissons, balises, compresseurs…) dans l’ancien presbytère du village, réaménagé pour l’occasion et transformé en véritable QG scientifique. Les préparatifs commencent.

Avant d’entamer les plongées nocturnes, l’objectif est de poser pas moins d’une quarantaine de balises acoustiques sur les requins de la passe. Premières plongées de jour et premières difficultés, premiers débats dans l’équipe sur la méthode à adopter. Premières plongées nocturnes aussi pour les « nouveaux » de l’équipe qui doivent apprivoiser leur peur et maîtriser leurs réflexes. Laurent offre à Sané et à Roland, plongeur de Tetamanu et pilote du bateau qui accompagne l’équipe sur la passe, l’opportunité d’une plongée nocturne. Pour Roland, c’est une première, car il ne viendrait pas à l’esprit des habitants de Tetamanu de plonger la nuit... Les jours passent et les plongées s’enchaînent, riches en découvertes sur le comportement des squales, partagées avec Sané, Roland, mais aussi Terii, moniteur au club, Raimana, aide-cuisinière à la pension, et Finé le cuistot et plongeur à ses heures.

Les jours et les nuits sont rythmés par les immersions dans la passe, le marquage des requins, mais aussi par les instants du quotidien passés ensemble, au gré des affinités. Au QG scientifique, l’analyse des premiers résultats fait naître de nouvelles hypothèses, complétées par les observations de terrain de Sané, pour mieux comprendre le comportement des requins et tenter de percer l’un des plus fabuleux mystères de la nature polynésienne.

AU COEUR DE LA MEUTE

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Au milieu du Pacifique, dans l’archipel des Tuamotu en Polynésie Française, se déroule une opération scientifique hors du commun.

Une vingtaine d’experts, plongeurs et scientifiques du monde entier étudient sans relâche l’un des grands mystères du monde marin : la plus grande concentration de requins au monde dans la passe sud de l’atoll de Fakarava, chaque année à la pleine lune de juin.

A moins d’une semaine de la pleine lune, tous se préparent, de plus en plus nerveux : les requins et leurs proies dans la passe, les hommes sur l’îlot. L’équipe Gombessa menée par Laurent Ballesta est comme chez elle dans la pension de Sané, le découvreur de la passe, et les voisins du village ont eux aussi adopté la palanquée de chercheurs. Leur soutien et leur aide ne sont pas de trop pour aider Laurent et ses comparses à déployer un dispositif cinématographique digne des meilleurs films de science-fiction, avec de surprenantes découvertes à la clé.

Les efforts pèsent sur les organismes, comme les nuits passées sous l’eau et les plongées impressionnantes, voire éprouvantes, au milieu des squales. Mais pas de quoi entamer le moral de l’équipe et l’occasion de s’imprégner un peu mieux de l’histoire des lieux avec les habitants du village, et de leurs connaissances qui se révèlent même utiles pour la mission.

A quelques jours de l’apothéose lunaire, l’équipe part explorer les atolls voisins pour élargir le champ d’observation, tout en restant reliés par radio au QG. Le jour J, les planètes sont alignées pour déclencher la féerie macabre tant attendue : au coeur de la meute déchaînée, Laurent et ses équipiers ne savent plus où donner de l’objectif tandis qu’au QG on retient son souffle et on frémit devant l’affolement des moniteurs. Pendant les deux heures de ce grand festin, comme suspendus hors du temps, la nature sauvage de la passe sud de Fakarava unit humains et requins comme jamais auparavant. Un cadeau qu’il aura fallu mériter, et sans conteste gagnant-gagnant : mieux connaître le fonctionnement sophistiqué de ces prédateurs permettra de mieux les protéger, eux et tout le précieux écosystème dont ils sont un maillon clé.

LA MISSION SCIENTIFIQUE

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Pourquoi Fakarava 2017 est-elle une mission exceptionnelle ?

Elle étudie pour la première fois la plus grande meute de requins gris connue au monde.

Elle se déroule dans des conditions totalement naturelles sans aucune technique artificielle couramment utilisée comme le nourrissage ou l’utilisation d’appâts olfactifs.

 Elle mobilise des compétences humaines exceptionnelles en matière de plongée et d’approche des squales – sans cage, ni côte de maille ou bâton « débordoir » – que LES trois premières missions d’exploration et des centaines d’heures de plongée dans la passe ont solidement préparé.

Elle mobilise des moyens d’investigation visuels et acoustiques sans précédent, garantissant un recueil de données inédit et abondant.

Quel est son objectif ?

Cette mission a pour principal objectif de décrypter les stratégies de survie des requins gris, une question mal connue car rarement étudiée en milieu totalement naturel. Cette question des stratégies de survie se décline en différents objets d’investigation :

Les stratégies de chasse, l’objet d’étude principal.

L’existence de formes de socialité primaire ou complexe de l’espèce, et leur rôle dans sa survie.

L’existence de complicités de type binôme, comme des sous-unités de la horde.

L’étude du bilan entre dépense énergétique et besoin alimentaire et sur la relation entre intensité des chasses et cycles lunaires.

Quels moyens exceptionnels mobilise-t-elle ?

Au service de cette ambitieuse quête scientifique, l’équipe de Laurent Ballesta met en œuvre un dispositif d’observation multiple et extrêmement complémentaire :

La pose d’émetteurs sur 40 individus (en immobilisant les requins par une toute nouvelle technique) associés à 25 récepteurs fixés dans la passe est le dispositif principal de cette étude, permettant de réaliser une cartographie 3D avec toutes les trajectoires des requins dans la passe.

L’intégration dans les puces électroniques d’un accéléromètre pour analyser la dépense énergétique des requins et leurs besoins alimentaires en conditions naturelles.

La captation des comportements par des caméras à très haute vitesse, permettant un décryptage extrêmement précis au ralenti.

La pose d’une caméra-espion sur l’aileron d’un requin, permettant des données visuelles à court terme mais plus précises, en espérant bien sûr capter des images de prédation du « point de vue du requin ».

L’installation d’un dispositif d’hydrophones dans la passe pour étudier les signaux sonores des proies (les requins n’en possèdent pas), et par déduction, la pression exercée par la meute sur l’ensemble de la faune du lagon.

Enfin, pour la première fois au service de la Science, une rampe de 32 caméras sous marines permettant une captation visuelle en « bullet time shot », afin de figer une action tout en continuant à tourner autour d’elle, un dispositif technique, popularisé dans le film « Matrix » pour restituer la chorégraphie des combats.

Un film réalisé par Luc Marescot, Alexis Barbier-Bouvet et Virginie Tetoofa  (110')

Une expédition Gombessa IV, menée par Laurent Ballesta

Coproduit par ARTE France / Le cinquième rêve / Andromède Océanologie / Les gens bien productions / Filmin’Tahiti / CNRS Images

VIDEO

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Lison Dambreville
Responsable Communication&Marketing Réunion la 1ère