DES TRAINS PAS COMME LES AUTRES

Des trains pas comme les autres : Corée du Sud

Série documentaire - Jeudi 4 août 2016 à 20.50

Reparti sur les rails du monde, Philippe Gougler sillonne, cette fois, la Corée du Sud. De train en train, de ville en ville, il découvre, au fil des rencontres, un visage méconnu et surprenant du Pays du matin calme.

C’est donc vrai ! Au royaume des smartphones, tout un chacun a les yeux rivés sur le sien en donnant l’impression de ne pas pouvoir s’en détourner. Mais, à peine débarqué à Séoul, la capitale sud-coréenne, Philippe Gougler va se rendre compte que cette ville à la pointe de la technologie mêle quartiers modernes où se dressent de grands buildings et zones aux allures de petits villages où subsistent des constructions traditionnelles. Malgré la foule, l’ambiance est paisible partout, probablement parce que, comme l’explique un passant, « c’est dans (nos) gènes. On se sent en sécurité ici. Il n’y a pas beaucoup de chômage ni de délinquance ». Cette sensation de civisme tranquille, de politesse, de respect mutuel, Philippe la retrouvera tout au long de son périple.

À commencer par le métro où les voyageurs, placés en file indienne devant les portes, attendent patiemment leur tour pour entrer et sortir. Même attitude dans le train de banlieue qui conduit à Hanok Village, un quartier préservé de la mégapole. La courtoisie semble inscrite dans l’ADN des Coréens. Un artisan spécialisé dans la rénovation des toits traditionnels exprime son point de vue au touriste français qui l’interroge sur les bâtiments récents : « Je suis fier de mon métier, mais celui qui construit des immeubles modernes construit l’avenir et porte notre pays, qui est devenu moderne et compétitif. Il peut en être fier aussi. »

Art de vivre et mœurs à la coréenne

Après avoir flâné dans Séoul, Philippe prend la direction du sud, vers Osong, à bord d’un… TGV. Appelés ici KTX, ces trains, aujourd’hui fabriqués dans le pays, fleurent bon la France. Mais, en Corée, les contrôleurs portent des gants blancs, ne dérangent pas les passagers et font surtout la gestion des places vides : « Chez nous, c’est inimaginable de voyager sans billet, ce serait un manque de respect vis-à-vis de la compagnie qui fournit un service ; c’est dans notre culture. On respecte le travail de chacun », dit l’un d’eux. Décidément, on est bien à des lieues de la vieille Europe.

Une petite halte à Hwacheon, au nord-est de la capitale, pour s’initier à la pêche à la truite sauvage sous la glace et Philippe saute dans le gold train, une rame d’un genre unique, une sorte de spa sur rails. À l’intérieur, dans les compartiments aux parois revêtues de bois, on se prélasse sur des coussins à même le sol devant un thé. D’autres voyageurs en profitent pour se faire un bain de pieds avec des huiles essentielles en regardant défiler le paysage…

De retour à Séoul, et avant de quitter le pays, Philippe Gougler monte à bord d’un dernier train, symbole du drame coréen : la division entre le Nord et le Sud. Direction la frontière et le parc de Imjin Gak où viennent se recueillir les familles séparées depuis la guerre.

Beatriz Loiseau

DES TRAINS PAS COMME LES AUTRES

Série documentaire

Durée 10 x 52 min

Auteurs Alex Badin et Philippe Gougler

Présentation Philippe Gougler

Réalisation Alex Badin

Production Step by Step, avec la participation de France Télévisions et de Planète+

Année 2016

 

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