Le grand madjiliss à Mzouazia

Le grand madjiliss à Mzouazia

lundi 6 juin 2016 à 20:45 - sur Mayotte 1ère

Depuis plusieurs années maintenant la commune de Mzouazia organise chaque année un grand madjliss réunissant des centaines de personnes venus de tous les coins de l'ile.

Des invités d'honneur prennent part à cet événement culturel et religieux à l'instar de Mohamed bajrafil, Grand Imam predicateur et conferencier venu de la metropole. mais aussi des invités qui nous viennet tout droit de la mecque comme cette année afin de venir précher la bonne parole.

C'est la 8 ème année consécutive que l'événement est organisé et ce magazine de 26 min nous plonge dans les coulisses pour voir ce qui se fait et comment ce grand madjliss est organisé.........

 

Parmi les citations de Mohamed Bajrafil :

- " Celui qui cherche à contenter la satisfaction d'un homme, ne contentera jamais personne"

- " L'identité de l'homme est le résultat d'une somme de petits riens"

- "Soyez comme le sommet de la montagne, tout en haut et toujours dans le juste milieu"

nellyza

émission produite par Kondzoprod

présentée Nelly Be

Né le 25/03/1978 à Moroni aux Comores, fils de Shaykh Mouhammad Soighir,

un des illustres disciples de l’ancien grand Mufti des Comores, Sa’id Mouhammad ‘Abdourrahmane, auprès de qui il passe 21 ans dans l’apprentissage du Fiqh (droit et jurisprudence) Shafi’ite, les sciences de la purification des âmes, la poésie classique et d’autres disciplines de la Shari’a, comme l’exégèse, discipline dans laquelle le grand mufti était simplement un miracle, il fût initié naturellement dès son plus jeune aux sciences religieuses, par son père.

Ce dernier a été à plus d’une reprise couronné par la idjaza (autorisation d’enseigner le savoir reçu) du grand mufti, ce qui est la plus haute consécration qui soit dans le domaine des sciences religieuses ; et ce, dans de grands publics où il venait commencer un livre et appelait Shaykh Mouhammad Soighir pour le compléter en disant aux gens de ne plus venir le voir, mais d’aller vers Shaykh Mouhammad Soighir. Preuve de cette confiance, il lui ouvre officiellement son école, appelée « Al Madrasat as Salafiyat », où des différents horizons de la plus grande île des Comores plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de personnes viendront suivre leur formation en théologie.

Le père de Mohamed Bajrafil y enseigna pendant plus de quarante ans les sciences religieuses, en formant des juges (quoudat), des prédicateurs (dou’at).