Le film de sa vie
Soirée documentaires

"Le film de sa vie" suivi de "Les boutiques obscures"

Lundi 3 décembre après le Soir 3 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté

« LE FILM DE SA VIE »

Un film de Jean Louis Vuillermoz et Jean Baptiste BENOIT

 

Le film de sa vie

 

Etienne Plaisantin aurait eu cent ans en mai  2018. Il est la figure emblématique de Moirans-en-Montagne, la « mémoire » de cette petite ville rurale du Jura Sud.

En 1945, alors qu'il revient de captivité, le curé du bourg lui confie une petite caméra, une Pathé Baby 9·5 mm. Dès lors Etienne filme. Il filme ses amis, ses flirts, sa famille, les événements tels les kermesses ou autres rassemblements populaires. C’est la vie de toute la communauté du bourg qui est enregistrée sur pellicule. En amateur avisé il capte ce qui l'entoure et sur ses bobines se fixe en image un demi-siècle de vie. Ses images donnent à découvrir la vie d'antan. Elles nous surprennent et nous émeuvent. Ici, la ville après-guerre, on s’étonne de voir des rues sans voiture. Là, une fanfare joyeuse sur la place et on s’émerveille de la gaité qui s’en émane. Ailleurs, un bal champêtre mené au son de l'accordéon. Et puis ce sont des événements plus marquants : la visite du général de Gaulle, le passage du tour de France, un meeting aérien, la venue de l'exubérant Zappy Max, vedette du moment, la mise en eau du barrage de Vouglans.

La vie s’égraine : mariages, naissances, les premiers pas du petit dernier, la sortie du dimanche au volant d'une Rosalie, un concert improvisé au bord de la rivière… Les temps évoluent et voici jaillir les couleurs. Les rues sont à présent remplies de voitures, les jeunes se rendent à un concert de rock et se dandinent aux rythmes des guitares électriques. On exhibe avec fierté sa nouvelle Ford Capri orange. En été Etienne profite des vacances, ce sont les premiers voyages, il parcourt avec son épouse l’Italie… Les gamins que l’on voyait en culottes courtes grandissent, ils ont des voitures, se marient, font des enfants. Tout file à grande vitesse.

 

SUIVI DE

 

« LES BOUTIQUES OBSCURES »

Un film de Patrice Lecomte

 

Les boutiques obscures

 

Dieulefit - Gannat - Cavaillon - Périgueux

Les grands magasins (Dieulefit - Rhône-Alpes)

Au cœur de la Drome existe un magasin étonnant : les Grands Magasins, un invraisemblable et merveilleux bazar. On vient ici comme on visiterait la Tour Eiffel : parce que c’est une curiosité incontournable. On y vend de tout : des casse-noix, des pantoufles, des bonnets, des montres, des punaises, des dinosaures, des tire-bouchons… 

Clin habille bien (Gannat - Auvergne)

Robert Clin devrait mettre une goutte d’huile sur son tourniquet-présentoir à vêtements pour qu’il ne couine plus. Depuis 1955, Monsieur Clin habille les hommes et les femmes de Gannat. Mais les habitudes vestimentaires ont bien changé…

Lingerie Gladys (Cavaillon - Provence Alpes Côtes d’Azur)

Au pays du melon, il y a une boutique qui semble être là depuis toujours, comme si elle voulait faire de la résistance. Sa propriétaire, Gladys est fière d’être la première à ouvrir son magasin, chaque matin, sur la petite place. Elle y vend de la lingerie, avec passion, au cœur de Cavaillon.

La Démothèque (Périgueux - Nouvelle Aquitaine)

Vu de loin, Bernard ressemble à un cow-boy un peu fatigué. Mais ce qu’il aime plus que tout, ce n’est pas les westerns dans lesquels il aurait pu jouer mais la musique, toutes les musiques, à condition qu’il puisse les écouter sur des disques vinyles.