La Madeleine Proust
Soirée documentaires

" Vive la Madeleine Proust ! " / " Les boutiques obscures "

Après le Soir 3 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté

" VIVE LA MADELEINE PROUST ! "

Production : Frédérique Tyrode-Saint-Louis

 

Olympia

 

En juin 2018, Lola Sémonin terminait sa tournée de 6 mois, des plus petits villages de Bourgogne-Franche-Comté jusqu’à la grande scène de l’Olympia.

Nous la suivons sur le chemin des scènes locales jusqu’à la scène parisienne.

Et ce périple agit comme une machine à remonter le temps : nous plongeons dans le monde paysan du Haut-Doubs qui a inspiré le personnage de la Madeleine, renouons avec le parcours d’une femme « seule en scène » au parcours atypique qui l’emmène du métier d’institutrice de village à la célébrité.

Nous revenons sur les origines de la Madeleine, personnage de comédie ultra-réaliste : trait d’union entre la paysannerie française et le monde du spectacle, la Madeleine Proust reste peut-être la seule représentation sincère et émouvante du monde paysan à la scène.

Lola Sémonin, d’abord institutrice d’un village au-dessus de Morteau, travaillant l’art de la mise en scène avec ses élèves, devient premier Prix du Conservatoire de Besançon.

Elle crée son personnage au contact des paysans qu’elle côtoie chaque jour puis lui donne corps sur toutes les petites scènes de la région : agissant comme un miroir, le succès régional est fulgurant. Michel Drucker et William Lemergie la feront découvrir à la France entière.

Du Déjazet au Palais des Glaces, en passant par le Gymnase, c’est le spectacle le plus populaire à Paris à ce moment-là, et les Bouffes Parisiens, la Madeleine « montera » jusqu’à l’Olympia une première fois en 2006. Jamais les médias n’ont autant parlé du Haut-Doubs qu’à travers ce personnage : elle est universelle, elle est pour chacun l’évocation d’une campagne, d’une famille, de nos anciens, l’évocation de vraies petites « madeleines de Proust. »

 

" LES BOUTIQUES OBSCURES "

Un film de Patrick Leconte

 

Les boutiques obscures

 

Reims-Metz-Dijon-Genlis

La boîte à rires (Reims – Champagne-Ardenne)

Gilles, semble être au premier abord un homme réservé, pourtant il tient un magasin de farces et attrapes ! Cet homme attachant, à la fois passionné et désenchanté, parle avec franchise de son métier bizarre et joyeux. 

Les cycles Walas (Metz – Lorraine)

Marianne, 89 ans, tient la boutique de cycles que son mari avait créée en 1934. Ils étaient arrivés de Pologne et à l’époque Marianne ne parlait pas un mot de français. Aujourd’hui, elle est aidée de sa fille Simone et vendent ensemble des vélos.

La chapellerie Bruyas (Dijon – Bourgogne)

La chapellerie Bruyas est un commerce devant lequel les piétons s’arrêtent volontiers. Rien que dans la vitrine, il y aurait de quoi chapeauter tout un régiment. Yvette a repris le magasin il y a plusieurs dizaines d’années. Elle est heureuse de vendre des chapeaux, d’en fabriquer, d’en modifier ...

Atout fête (Genlis – Bourgogne)

Quand il fait beau et que les clients ne se bousculent pas, Jean-Michel aime bien regarder les voitures qui passent devant son magasin, sur la nationale 5. Les voitures, les camions, les tracteurs : tout ce qui roule, en fait, et dont il a décidé il y a 40 ans qu’il en ferait son commerce mais en miniatures.