Nucléaire, éoliennes : des voisins encombrants !

Sur le front 
Lundi 21 mars à partir de 21.00

Où finissent réellement nos déchets nucléaires ? Nos centrales vieillissantes sont-elles encore sûres ? Quel est le vrai problème des éoliennes ? Hugo Clément nous emmène au cœur du réacteur. 

Éditorial d'Hugo Clément, journaliste

En entendant les débats passionnés qui entourent la question du nucléaire aujourd’hui, je me suis demandé : au fait, comment ça marche ? Où terminent nos déchets nucléaires ? En quoi consiste le “grand carénage”, qui permet de prolonger la durée de vie de nos centrales ? Comment a-t-on adapté le parc nucléaire français après la catastrophe de Fukushima ? Et qu’en est-il des éoliennes, si souvent décriées ? J’ai eu envie de savoir comment l’on vit au pied d’une centrale nucléaire ou d’un parc éolien et quels sont les avantages et les inconvénients de ces deux types de production d’énergie.

Au cours de cette enquête, j’ai découvert avec stupéfaction que des déchets radioactifs sont déplacés chaque jour à travers notre pays, tout près des habitations : ils passent dans les gares de voyageurs et traversent nos villages en camion. Je pensais qu’on enterrait déjà nos déchets nucléaires, mais pas du tout : le site d’enfouissement de Bure ne sera pas opérationnel avant des années alors, en attendant, ils sont entreposés en surface dans des sites provisoires et bientôt saturés. Nous avons pu visiter, à La Hague (Manche), les piscines remplies de combustibles usagés. C’est très impressionnant. J’ai appris qu’en 2030, c’est-à-dire dans moins de 10 ans, ces infrastructures seront totalement remplies et risquent de ne plus pouvoir accueillir les déchets de nos réacteurs.


Séquences exceptionnelles


Des camions remplis de déchets radioactifs traversent nos villages 

@ Winter productions


Des camions remplis de combustible usagé traversent les villages sans que les habitants soient au courant. Ces déchets nucléaires radioactifs sont aussi transportés par train, où ils traversent les gares de voyageurs en empruntant les mêmes quais que nos TGV et TER en toute opacité.

Où va-t-on mettre nos déchets radioactifs en 2030 ? 

@ Winter productions


Les combustibles usés de toute la France terminent dans d'immenses piscines à La Hague pour être refroidis pendant plus de dix ans. Mais cet espace sera bientôt saturé et nous ne sommes pas sûrs de pouvoir encore en accueillir en 2030, dans à peine huit ans. Nous n’avons plus le temps de construire de nouvelles installations d'ici là. 


Sous ces collines verdoyantes se cachent des déchets radioactifs 

@ Winter productions


Dans l’Aube, on enterre tous les outils et vêtements utilisés dans les centrales nucléaires. Une fois stockés, ce matériel est recouvert de terre et forme de petites collines verdoyantes.  
L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) souhaite dans quelques années que ces espaces verts servent de lieu de « mémoire » ou de lieu « culturel ».


Exclusivité : l’entraînement de la Force d’action rapide du nucléaire (FARN) créée par EDF après Fukushima

@ Winter productions


Après l’accident nucléaire au Japon, la France a amélioré les conditions de sécurité de ses centrales et créé, entre autres, une force d’intervention rapide, capable d’intervenir à n’importe quel moment avec des robots et des moyens exceptionnels (ce qui a cruellement manqué à Fukushima). 


Hugo Clément au cœur du réacteur de la centrale de Civaux 

@ Winter productions


Il découvre que dans les centrales françaises, qui datent toutes d’avant 2000, il n’y a pas de dispositif en dessous des réacteurs qui permettrait de récupérer le combustible en cas d’accident, alors que c’est désormais le cas dans les centrales de toute dernière génération. 


Sea Sheperd mesure au large les impacts des éoliennes offshore sur la vie marine

@ Winter productions


Dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), l’équipe de Sur le front embarque avec l’ONG Sea Shepherd pour enregistrer les nuisances sonores sous-marines du futur parc éolien en mer en construction. Résultat : un bruit assourdissant, insupportable pour les espèces présentes dans les eaux bretonnes. 


Des combattants exceptionnels

Yannick Rousselet 

@ Winter productions


Militant emblématique de Greenpeace, Yannick Rousselet lutte depuis des décennies contre le nucléaire. Depuis Cherbourg où il vit, ce chaudronnier à la retraite ne cesse d’alerter sur les risques de cette industrie dangereuse et incontrôlable selon lui. 
 

Angélique Huguin

@ Winter productions


Membre du collectif Stop Bure, Angélique Huguin se bat contre le projet Cigéo, qui prévoit d’enfouir sur ses terres d’enfance, dans la Meuse, nos déchets radioactifs pour l’éternité. Cette aide-soignante de formation est prête à tout pour que l’enfouissement ne débute jamais. 
 

Katherine Poujol 

@ Winter productions


Katherine Poujol est présidente de l’association Gardez les Caps. Cette Bretonne s’oppose fermement au projet de parc éolien offshore en baie de Saint-Brieuc. Entre les conséquences environnementales et la défiguration de son littoral, pour elle, rien ne va dans ce projet. 

Natacha

@ Winter productions


Cette navigatrice a rejoint Sea Shepherd il y a cinq ans pour préserver les océans. Également ingénieure du son, elle réalise des mesures du bruit du futur parc éolien de Saint-Brieuc sous l’eau. 


Julien

@ Winter productions


Cet agent EDF a décidé de rejoindre la Force d’action rapide du nucléaire (FARN). Désormais chef de colonne, Julien est prêt à réagir en cas d’accident nucléaire dans notre pays.  

 

Présentation
Hugo Clément


Production
Winter Productions

Avec la participation de
France Télévisions 


Production
Régis Lamanna-Rodat
Hugo Clément


Rédaction en chef
Pierre Grange


Réalisation
Jean Marc Philibert 


Direction des Documentaires
Catherine Alvaresse
Laurence Hamelin
Xavier Grimault

 

Le documentaire est disponible en visionnage sur 
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Contact presse

Laurence de Faria
Contact - France Télévisions
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