ENVOYÉ SPÉCIAL / Sommaire définitif

Une dette à effacer
Un reportage de Thomas Raguet, Jean-Charles Guichard, Emmanuel Lejeune

 

Céline, mère de famille, a été expulsée de son appartement. Elle vit désormais chez sa mère. Au chômage, elle perçoit 755 € chaque mois. Mais elle doit 8 000 € de loyers impayés. Comment les rembourser ?

Bernadette et Jean-François, éducateurs spécialisés, doivent 225 000 €. Dette immobilière, mais aussi nombreux crédits à la consommation contractés pendant dix ans. Ils espèrent l’effacement partiel de leur dette. Obtiendront-ils gain de cause ?

Alain, lui, a 53 ans, en CDI. Sa dette, c’est sa maison. Elle a perdu la moitié de sa valeur en quinze ans. Alain doit 294 000 € (crédit immobilier, intérêts). Evitera-t-il la saisie de sa maison et la vente aux enchères ?

Tous ces dossiers de surendettement vont se juger au tribunal, et au centime près ! En France, presqu’un dossier sur deux conduit à l’effacement de la dette, soit chaque année 1,7 milliard d’euros !

 

Catalogne, la guerre des mots
Un reportage de Laura Aguirre et Wandrille Lanoos

« Catalogne indépendante ! » « Barcelone contre Madrid ! ». Les manifestations monstres en faveur de l’indépendance catalane ont surpris l’Europe. Comment expliquer ce mouvement de fond qui ébranle toute l’Espagne ? Depuis plusieurs années, les indépendantistes catalans poursuivent une stratégie discrète mais efficace : imposer peu à peu la langue catalane, au détriment du castillan, la langue de l’Espagne.

Dans les écoles, les bibliothèques, à la télévision, le catalan concurrence partout la langue de Madrid, quand elle ne la remplace pas carrément. Difficile pour des élèves d’apprendre la langue de leur propre pays. Comme si en France, le breton, le basque ou le corse remplaçait petit à petit le français ! Et derrière cette offensive linguistique étonnante, un mystérieux groupe de pression catalan, riche, organisé et déterminé.

A une semaine des nouvelles élections imposées par Madrid, enquête sur cette guerre des mots inédite.

Laurent Wauquiez, l'ambitieux
Un portrait signé Perrine Bonnet, Julien Pelletier et Loup Krikorian

A 42 ans, il va peut-être devenir le nouvel homme fort de la droite, chef de file de l’opposition. Laurent Wauquiez est favori pour la présidence des Républicains. Normalien, agrégé, énarque, quatre fois ministre, député, maire et président de la deuxième région de France : l’homme aux cheveux blancs affiche un CV de premier de la classe qui semble lui donner une longueur d’avance sur ses adversaires.

Mais les apparences sont trompeuses. Rien n’est lisse chez Laurent Wauquiez. Son parcours, sa méthode, ses idées, sa proximité avec Sens Commun, le mouvement né de La Manif pour tous, font de lui un personnage clivant et redouté, y compris au sein de sa propre famille politique.

Il y a un an et demi, Envoyé Spécial brossait le portrait d’un ambitieux qui, devant la caméra, ne mâchait jamais ses mots.

Aujourd’hui, cet homme pressé est en passe d’arriver à ses fins : en prenant la tête des Républicains, il prépare le coup d’après… la présidentielle de 2022.

Le sommaire de cette émission peut évoluer en fonction de l’actualité.