Soirée documentaire

Guyane la 1ère vous donne rendez-vous le mercredi 13 octobre à 20h10 en télé dans Kazadok, sa case dédiée aux documentaires. Au cours de cette soirée spéciale, Tano Brassé vous fera découvrir 3 documentaires en compétition pour le FIFAC 2021.

 

Entre fuego y agua à 20h15

Un film de Viviana Gomez Echeverry, co-réalisation de Anton Wenzel

Colombie / 2020 / 1h32 / Espagnol, Quillasinga VOSTFR

Camilo est le fils adoptif d’un couple indigène des Quillasinga, tribu de la lagune de Cocha, au sud-ouest de la Colombie. Il est la seule personne noire de sa communauté et s’est toujours senti différent. Pendant des années, il s’interroge sur ses parents biologiques. Le gouverneur indigène Quillasinga lui conseille de prendre l’Ayahuasca, une plante sacrée et guide spirituel. Au cours de cette expérience transcendante, Camilo a des visions de sa mère biologique. Soutenu par son père adoptif, Camilo se lance dans un voyage pour trouver sa véritable identité. 

Tu crois que la terre est chose morte 21h50

Un film de Florence Lazar

France – Martinique / 2019 / 1h10 / Français, Créole

Un quart des terres de Martinique est gravement pollué après plusieurs décennies de recours incontrôlé à un pesticide extrêmement toxique, la chlordécone, utilisé pour traiter les bananeraies, première ressource d’exportation économique de l’île. Tu crois que la terre est chose morte construit un regard sur la « crise écologique » à partir du sol martiniquais. Dans le film, la pensée autour de l’écologie ne se limite pas à la question de la nature et aux écosystèmes détériorés. Il explore les lieux de résistance à cette crise et met en scène des femmes et des hommes qui se pensent et qui agissent sur le terrain historique de la colonialité, où la lutte écologique est intriquée à celle de l’histoire coloniale.

Bajo fuego à 23h00

Un film de Sjoerd van Grootheest et Irene Vélez-Torres

Colombie / 2020 / 1h25 / Espagnol VOSTFR

Bien que la paix ait soi-disant été signée en Colombie, la guerre continue. Bajo Fuego est le portrait d’un groupe de cultivateurs de coca qui survivent au milieu des obstacles les plus difficiles : un gouvernement qui tarde à tenir ses promesses, des menaces de mort de la part de nouveaux acteurs armés, et d’énormes difficultés économiques qui mettent en péril des familles entières. Alors que les « cocaleros » (producteurs de coca) cherchent la paix sur leur territoire, la guerre réapparaît et se traduit à nouveau par de la répression, et des vies menacées.

Cassandra Villeroy
Responsable de la Communication Guyane la 1ère