En régions
Web documentaire sur le site de France 3 Limousin.
Richard III est sans aucun doute l'un des plus beaux monstres imaginés par William Shakespeare. Un tyran boiteux rejeté par tous, qui accède au trône après avoir supprimé tous les héritiers légitimes issus de sa propre famille… Et sa folie destructrice ne s'arrête pas là. Quand on retrouve des restes du corps perdu du souverain à Leicester en 2012, voilà longtemps que l'œuvre hante Jean Lambert-wild, metteur en scène, comédien et directeur du théâtre de l'Union à Limoges.
Étrange coïncidence, il découvre peu de temps après qu'il est un descendant de ce roi peut-être trop injustement traité. En janvier 2016, quelques rencontres artistiques décisives plus tard, Jean Lambert-wild et ses partenaires livrent leur vision de l'œuvre du grand poète et dramaturge anglais. Le spectacle est étonnant, inattendu. Sur scène, un duo de clowns évolue dans un décor baroque de fête foraine. Tous les artifices classiques du théâtre, mais aussi la très haute technologie, sont mobilisés pour donner vie aux quarante personnages de la pièce.
Le web documentaire Richard III, loyaulté me lie, histoire d'une création retrace ce parcours de l'envie à l'affiche : une immersion dans les coulisses du théâtre dont l'internaute est le maître. Pièce importante d'un dispositif transmédia très complet, il permettra aussi très bientôt d'accéder au spectacle lui-même.
Dimanche 13 mars à 12.50 sur France 3 Bretagne et Pays de la Loire.
Le temps d’une marée, une équipe de « Littoral » a embarqué à bord du « Pax dei », l’un des derniers chalutiers de Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche français (en tonnage). Entre l’interdiction de la pêche au bar et Bruxelles qui demande aux pêcheurs de ne plus rejeter les poissons morts retrouvés dans les filets, les marins ont l’impression que leur métier s’écroule sous le poids des réglementations. Moral en berne, et temps de crise...
Le Pax dei est l’un de ces chalutiers de vingt-quatre mètres qui contribuent à la gloire déclinante du port de Boulogne-sur-Mer. Chaque semaine, le navire part racler le fond de la Manche avec son chalut, le plus souvent dans le détroit du Pas-de-Calais, ce couloir de mer où le trafic est le plus important au monde.
Le temps d’une marée, une équipe de Littoral a embarqué à bord du Pax dei pour tenter de comprendre le quotidien de ce bateau, coincé entre sa rentabilité économique et les réglementations européennes qui protègent les ressources en poisson. Entre les chalutiers et l’Europe, force est de constater que ce n’est pas le grand amour.
De jour comme de nuit, au milieu des cargos, le rythme du Pax dei est éreintant. Le contexte actuel n’est pas des plus optimistes. Depuis le 1er janvier 2016, les marins ne peuvent plus commercialiser les bars pendant les six premiers mois de l’année, un poisson qui leur rapportait pourtant beaucoup.
De plus, les chalutiers seront bientôt contraints de ramener au port tous les poissons qu’ils pêchent, même ceux qui n’ont pas de valeur commerciale, et qui jusqu’alors étaient rejetés morts à la mer. C’est une vraie révolution dans le monde de la pêche professionnelle.
À travers le quotidien de ce bateau, ce film pose la question de l’avenir des chalutiers dans un contexte de diminution constante de la ressource. Depuis longtemps, les chalutiers sont dans le collimateur de Bruxelles. Au fil du temps, l’accumulation de normes et de règlementations rend la vie des marins de plus en plus complexe...
