THE MAN-WOMAN CASE

THE MAN-WOMAN CASE

Une websérie d’animation 10x5mn

L’histoire se déroule en Australie, dans les années 1920. Eugène, la trentaine, fuit la police qui l'accuse d'avoir tué sa femme. Mais pourquoi aurait-il mis fin aux jours de l'élue de son cœur ? Et si Eugène n'était pas celui qu'on croit ? Quand la vérité éclate, c'est toute la ville de Sydney qui va traquer Eugène, comme une bête curieuse. La presse aussi s’enflamme et n’hésite pas à titrer : « The Man-Woman case » (« L’affaire de L’Homme Femme ») ou encore « L’homme aux 1000 visages ».

 

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La série d’animation The Man-Woman case retrace l’histoire vraie d’Eugène Falleni, premier meurtrier de l’histoire contemporaine à défrayer la chronique. Marié en tant qu’homme, il sera incarcéré en tant que femme.

 

VOIR LE TEASER

 

Une websérie d’animation de 10x5mn, réalisée par Anaïs Caura, scénarisée par Joëlle Oosterlinck avec la collaboration d’Amaury Montrichard et d’Antoine Piwnik, coproduite par My Fantasy (Antoine Piwnik et Hélène Gendronneau) et France Télévisions Nouvelles Ecritures, musique originale de Pierre Oberkampf.

Deux nouveaux épisodes à découvrir chaque semaine le mardi et le jeudi, sur Studio 4.
 

En sélections officielles au Festival international du film d'animation d'Annecy 2017, au festival Séries Mania ainsi qu’au Festival National du Film d’Animation de Bruz.

 

VOIR LE PREMIER ÉPISODE

 

LE CASTING 

Eugène Falleni : Déborah Marique et Corinne Masiero pour la voix d’Eugène
Commissaire Dick : Alexandre Pivette
Betty : Cléo Sénia
Charlie Brown: Christophe Gauzeran
Jo Baker : Walter Shnorkell
Harold Flynn : Nicolas Meyrieux
Lilian Hogan :Dorothée Tavernier
Gros Bob : Marc Raffray
Prostituée : Sophie Garric
Les dockers, les marins : Pierre Benoist, Jérémie Bédrune, Alexandre Serret

 

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L’ADAPTATION D’UNE HISTOIRE VRAIE

Si The Man-Woman Case n’est pas à proprement parlé un biopic d’Eugène Falleni, la série d’animation s’inspire librement de sa vie. Elle révèle l’histoire extraordinaire d’un individu, né de sexe féminin, qui lutte violemment pour exister en tant qu’homme dans une société aux mœurs très corsetées. Une vie qui dépasse la fiction.
La série s’attache à déceler ce qu’il a pu traverser et ressentir, dans le contexte social des années 1920.

 

 

LA ROTOSCOPIE  ET L’ANIMATION « TRADITIONNELLE » 2D

Deux techniques sont utilisées afin de traduire les différents états émotionnels d’Eugène Falleni :

  • La réalité d’Eugène est traitée principalement en noir et blanc et en rotoscopie.
  • Les souvenirs, cauchemars et introspections sont traités en animation 2D « traditionnelle » avec un trait plus libre qui permet des jeux et déformations animés traduisant le côté torturé du personnage.

La rotoscopie consiste à redessiner sur des images réelles. Elle permet la collaboration entre l’animateur et l’acteur. L’acteur est force de proposition dans le jeu, l’animateur sublime le mouvement en allant à l’essentiel, et en gagnant en réalisme dans la caractérisation des personnages.

L’animation « Traditionnelle » 2D est réservée aux parties qui ont un traitement plus onirique.

 

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LA RÉALISATRICE :

" J'ai découvert l'existence de la vie d'Eugène Falleni au travers d'une série photographique de mugshots de grands criminels en Australie, en divaguant sur internet. La photographie d'Eugène Falleni m'a interpellée, ce regard et les quelques lignes qui accompagnaient l'image m'ont poussée à aller chercher plus d'informations. L'histoire de sa vie est restée longtemps dans un coin de ma tête et lorsque qu'Antoine Piwnik, mon producteur, m'a proposé de répondre à l'appel à projets des Nouvelles écritures de France Télévisions, nous avons décidé de parler de cette histoire"Anaïs Caura - réalisatrice

 

LA MUSIQUE

La musique originale est composée par Pierre Oberkampf : « Pour les 10 épisodes de la série The Man-Woman case, j'ai tenté de revisiter les codes du thriller. Le générique en est d'ailleurs un clin d'oeil assumé. J'ai d'abord choisi le son étouffé d'un vieux piano, sombre dans les graves, aérien et méditatif dans les aigus, comme les deux facettes de la personnalité d'Eugène.

Pour apporter du mystère et donner corps à l'état de flottement existentiel du personnage, j'ai utilisé de lents accords de cordes joués en flautando. Le son puissant des percussions permet d'incarner le mouvement implacable des foules déchaînées qui se rapprochent d'Eugène au fil des épisodes, à mesure que l'enquête progresse. Par souci de cohérence et pour donner une unité à l'ensemble de la partition musicale, les thèmes que j'ai composés réapparaissent au fil des épisodes sous la forme de variations.

Pour épouser le mieux possible la mise en scène dynamique d'Anaïs Caura, je n'ai pas hésité à naviguer entre les univers du blues et du rock instrumental, sans oublier quelques expérimentations sonores qui se fondent et se confondent avec le sound design et les bruitages". - Pierre Oberkampf - compositeur

 

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