Le Lac des cygnes au Théâtre national de Chaillot
Le Parc à l’Opéra national de Paris

Le Lac des cygnes

Captation à Chaillot - Théâtre national de la danse 

à 21h05

Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles.

Odette est une jeune fille sensible aux questions environnementales. Quant à Siegfried, il est le fils du PDG d’une entreprise spécialisée dans la vente de plates-formes de forage. Un soir où Odette flâne au bord du lac des cygnes, elle se retrouve nez à nez avec Rothbart, un entrepreneur véreux et sorcier à ses heures. Celui-ci a découvert un gisement d’énergie fossile aux abords du lac et cherche à exploiter ces terrains. Mais confronté à la jeune fille, dont il craint qu’elle ne contrecarre ses plans, il use de ses pouvoirs et la transforme en cygne…

L’inventivité et la richesse du langage chorégraphique d’Angelin Preljocaj, toujours nourri d’onirisme et de sensualité, font de ce Lac des cygnes, interprété par les formidables danseurs de sa compagnie, une nouvelle réussite !

La réalisation est de Tommy Pascal, ancien danseur du Ballet Preljocaj, qui renoue avec le chorégraphe dans une nouvelle complicité. 

Les représentations du ballet au Théâtre national de la Danse - Chaillot auront lieu du 10 au 26 juin. La billetterie ouvrira le 27 mai sur le site internet : www.theatre-chaillot.fr

Le Parc

Captation à l'Opéra national de Paris

à 23h00

Le plaisir d'un amour volage, capricieux, n'est-il pas éternellement éloigné du bonheur que procure un véritable et raisonnable amour?

WOLFGANG AMADEUS MOZART

En créant Le Parc pour le Ballet de l’Opéra en 1994, Angelin Preljocaj réussit un subtil équilibre entre souffle classique, porté par la musique de Mozart, et modernité de son langage chorégraphique. Les décors ciselés évoquent l’élégance et la délicatesse des jardins « à la française » et les costumes s’inspirent de ceux du siècle des Lumières. Évoluant au gré d’une carte imaginaire du Tendre, guidés par d’étranges jardiniers, les danseurs s’éveillent à l’amour, de la rencontre aux jeux de séduction, de la timidité à l’attirance, de la résistance à la douceur de l’abandon dans l’envol d’un sublime pas de deux. 

Le Parc est désormais un classique de la danse contemporaine, il y est question de virtuosité, de sensualité, d’onirisme et aussi d’émotion et de sentiments. 

Filmé par Louise Narboni au palais Garnier, il est interprété par les magnifiques Danseurs Etoiles Alice Renavand et Mathieu Ganio et Le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris.