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Transat Concarneau - Saint Barthélémy

Dimanche 09 Mai 2021 à 09.15

Ce dimanche 9 mai, 36 marins et 18 bateaux s’élanceront de Concarneau, dans le Sud Finistère, direction Saint-Barthélémy. Un départ à suivre en direct à 09.15 sur Guadeloupe la 1ère.

Dans quelques jours, certains vont vraiment se déconfiner : les 36 skippers qui s’élanceront ce dimanche 9 mai de Concarneau pour la 15e édition de la transat en double, ex-Transat AG2R . 

lls seront dix-huit duos à rêver d’inscrire leur nom au palmarès de la Transat en double. L’équipage qui y parviendra une vingtaine de jours plus tard en franchissant la ligne d’arrivée en tête, à Gustavia, s’inscrira dans le club très fermé – et très prestigieux - des anciens vainqueurs. En quatorze éditions, 27 skippers différents se sont imposés et un seul a réussi à s’y imposer à deux reprises (Armel Le Cléac’h).

 

En raison du contexte sanitaire, l’évènement se déroulera exceptionnellement à huis clos. Les organisateurs ont suivi les recommandations de la Fédération française de voile et ont également demandé aux 36 engagés de se confiner. De surcroît, les skippers devront se soumettre à deux tests : un PCR ce vendredi (7 mai) puis un test antigénique le dimanche matin, à quelques heures du départ. "Nous ne pouvons prendre aucun risque en la matière, ce serait trop dangereux pour leur santé de partir en étant positifs au Covid-19", confie le directeur de course, Francis Le Goff.

 

ILS ONT DIT 

Fabien Delahaye (Groupe Gilbert) : « On a tout fait pour que le bateau soit dans la bonne configuration et prêt à partir. Les derniers jours avant le départ, il y aura juste à charger les sacs de nourriture qui sont au chaud à Lorient, l’eau et l’essence. Nous allons ensuite nous isoler et nous attacher à peaufiner les derniers détails en matière de météo et d’électronique. Le protocole lié aux tests est nécessaire mais c’est forcément une épée de Damoclès. Ce sont des courses qui demandent beaucoup d’énergie et de l’investissement.  C’est un stress de se dire que notre participation peut se jouer à ça, d’autant qu’il ne s’agit pas d’un élément toujours maîtrisable. »              

Martin Le Pape (Gardons la vue) : « Bien entendu, ce confinement est un peu stressant, on aimerait bien en profiter pour finir ce qu’il y a faire sur le bateau, profiter de la famille et des amis avant de partir. Mais nous avons l’habitude de ces contraintes sanitaires et nous sommes conscients d’être des privilégiés de pouvoir traverser l’Atlantique. On va en profiter pour travailler sur la météo, faire de l’informatique, être au point sur les contraintes audiovisuelles… Dès mercredi, après une dernière navigation pour tout valider, on sera derrière l’ordinateur. Et pour moi, la course commencera déjà ! »  

Tom Laperche (Bretagne - CMB Performance) : « Forcément, nous sommes très vigilants depuis plusieurs jours déjà, en essayant d’être les plus intelligents possibles. La semaine prochaine, nous serons isolés avec les membres du team. Là, on fera tout en visio et nous ferons très attention pendant les quelques rendez-vous que l’on peut avoir. Ces mesures font partie du jeu et elles sont légitimes. C’est forcément un peu décevant pour les partenaires parce que les départs sont des moments où l’on aime partager et échanger avec eux. Mais d’un point de vue sportif, on doit composer avec. C’est une chance de vivre une transat dans un tel contexte, de se sentir aussi libre donc on fera tout pour en être. »

Elodie Bonafous (Bretagne - CMB Océane) : « Depuis plusieurs jours, on s’active afin d’être libéré au maximum de tous les aspects logistiques. L’idée, c’est d’avoir du temps pour se relâcher, se détendre, se focaliser sur la météo et être en forme le jour du départ. Nous faisons très attention à propos du Covid-19 parce que c’est inenvisageable de ne pas partir ! Certes, ce confinement et les tests que nous devons réaliser semblent être des contraintes mais il ne faut pas oublier qu’à terre, les gens vivent aussi de nombreuses contraintes. De notre côté, nous avons la chance de traverser l’Atlantique. On ne va pas bouder notre plaisir ! » 

Estelle Geck (RLC Sailing) : « Je ne pourrai pas me confiner à 100% parce que j’ai besoin d’aller sur le bateau même si je prendrais toutes les précautions d’usage. Je ne sortirai que pour les aspects indispensables et jamais sans mon masque et sans respecter les gestes barrières ! On a encore du travail pour préparer le bateau, s’aguerrir aux outils pour communiquer à bord… La préparation du bateau, ça me plait : j’aime bien mettre la main à la pâte et voir comment on le fait évoluer jusqu’au Jour-J ! » 

 ? Tout ce qu'il faut savoir : ‣ bit.ly/Figaro3Amarrés       

 

Tous les "Figaro Béneteau 3 " sont à quai à Concarneau, pour le départ ce dimanche 9 mai !               

Sabine Michel
Responsable projets et actions de communication Guadeloupe la 1ère