Hitler et Churchill - Le combat de l’aigle et du lion

bande annonce téléchargeable : http://www.dailymotion.com/video/x60hos3 

Winston Churchill et Adolf Hitler : le « vieux lion » contre l’aigle allemand. Choc des titans dont l’affrontement au sommet domine le siècle. Et nous rend sensible la vertigineuse contingence de notre Histoire : que serait-il advenu de l’Europe si ces deux hommes avaient été autres ?

D’un côté, Winston Churchill, l'un des hommes les plus adulés du siècle. Son humour, son style, son autodérision, son audace face à l'adversité demeurent encore aujourd’hui un exemple de leadership et de courage politique. Il est l'un des dirigeants politiques les plus populaires de tous les temps : un géant qui a traversé le XXème siècle.

De l’autre, Adolf Hitler, certainement le dirigeant le plus haï de l'histoire contemporaine. Sa personne, son régime, ses idées incarnent la peur, la xénophobie, le racisme, la haine de l'humanité.

De 1940 à 1945, ces deux personnalités aux antipodes l'une de l'autre ont consacré chaque minute de leur existence à vouloir s’anéantir mutuellement. Pour la première fois, un film documentaire se propose de raconter leur combat, depuis leur expérience commune des tranchées de 1914-18 jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale. Une lutte dont le dénouement, au départ incertain, a déterminé le sort de l’humanité.

A partir d’images d’archives minutieusement restaurées et colorisées, ce film révèlera comment ces deux fauves se sont d’abord épiés pendant presque dix ans, avant de se livrer sur le champ de bataille à une lutte sans merci, entraînant dans leur sillage des millions d’hommes et de femmes dans le conflit le plus meurtrier de tous les temps.

note d'intention de David Korn-Brzoza, réalisateur :

Ce film revient sur les itinéraires respectifs de ces deux figures centrales du XXe siècle pour comprendre la nature de leur relation, mélange de curiosité, de méfiance et de haine partagée. Le parcours politique des deux hommes est déjà en soi une aventure extraordinaire, car rien, absolument rien, ne les prédestinait à devenir un jour les leaders de leur nation. Winston Churchill et Adolf Hitler ont tous deux vécu les deux guerres avec des fortunes diverses. Au fond de l’abîme au sortir de 14/18, ils ont réussi à se hisser à force de coups de gueule et de coups de poker aux plus hauts sommets du pouvoir.

L’extraordinaire contraste entre ces deux personnalités antinomiques structure le récit de ce duel homérique. Par leur origine sociale, leur éducation et leur tempérament personnel, les deux chefs d’Etats incarnent deux visions du monde radicalement différentes. Churchill est un aristocrate aisé, issu d’une longue lignée prestigieuse ; Hitler vient d’un milieu petit-bourgeois autrichien dont il s’est très tôt émancipé. L’un est pétri de valeurs humanistes ; l’autre est rongé par la haine et le racisme. L’un est jouisseur, fumeur de cigares, bon vivant, toujours imbibé mais jamais ivre ; l’autre, végétarien, ne boit pas, ne fume pas et affiche une chasteté à toute épreuve. L’un est un écrivain prolifique, voire graphomane, qui n’hésite jamais à s’épancher sur ses états d’âmes et la marche du monde ; l’autre n’a jamais livré au public qu’un livre pamphlet et des déclarations de tribun, prenant un soin méticuleux à dissimuler tout au long de sa vie ses relations privées…

Mais ce jeu de miroir cache aussi de troublantes symétries. Tous deux partagent le goût de la peinture et de la guerre, du verbe et des discours. Tous deux souffrent des mêmes tendances cyclothymiques et dépressives. Tous deux, animés par une ambition dévorante, ont tendance à n’écouter que leur instinct, pour franchir toutes les lignes, tous les obstacles, dans le seul but d’imposer leur volonté. Tous deux vouent une haine farouche au bolchévisme. Enfin, ils ont en commun d’avoir accumulé les échecs dans leur jeunesse, avant de trouver pendant la Première guerre mondiale, sous les sifflements des balles et des obus, leur véritable vocation. Après tant de désillusions et de ratages, le conflit de 14-18 a agi sur eux comme une expérience fondatrice, qui a déterminé le reste de leur vie. En ce sens, Churchill et Hitler sont bien les enfants terribles de ce XXème siècle entamé dans le bruit et la fureur des tranchées.

Même si elles sont toutes les deux ponctuées de hauts et de bas, de chutes abyssales et de résurrections spectaculaires, leurs trajectoires sont totalement différentes et suivent souvent des courbes inversées. Au début des années 1920, lorsque Churchill est populaire, Hitler est en prison et rédige Mein Kampf. Au cours des années 1930, tandis qu’Adolf Hitler occupe désormais le devant de la scène, Winston Churchill n’est plus qu’un politicien déconsidéré, oublié, isolé. Reclus dans son manoir de Chartwell, le britannique broie du noir tandis qu’’en Allemagne, Hitler, devenu Chancelier, harangue ses dizaines de milliers de partisans au cours de gigantesques meetings. En 1940, Churchill et Hitler sont enfin réunis dans le cercle rouge. L’heure de vérité a sonné : le duel qu'ils attendaient l'un et l'autre depuis tant d’années va pouvoir commencer.

Leur affrontement n’est cependant pas réductible à un conflit d’individualités. C’est aussi une lutte entre deux régimes politiques, la dictature et la démocratie. A maintes reprises, alors que le Royaume-Uni est engagé dans la Seconde guerre mondiale, les décisions de Winston Churchill sont remises en cause par l’opposition, il doit ménager l’opinion et faire face aux désaccords de son état-major militaire. Or, ironie de l’histoire, ce sont les contestations des généraux britanniques qui sauveront en plusieurs occasions le Premier ministre et la Grande-Bretagne du désastre. En d’autres termes, ce qui a protégé Churchill contre lui-même c’est bien la démocratie. A l’inverse, Adolf Hitler n’a jamais rencontré la moindre opposition en interne. Personne n’ose contredire les ordres du Führer, y compris lorsque celui-ci commet des erreurs stratégiques majeures. En l’absence de contre-pouvoir, ce despotisme finira par lui coûter la victoire.

Quelques citations :

- La députée Lady Astor lance à Churchill : "si j'étais votre femme,  j’empoisonnerais votre café". Churchill répond : "Si j'étais votre mari, je le boirais !"

- Un officier lui propose un thé : "Un thé ? Grand dieu, mais c'est ma femme qui boit ça ! pour moi ce sera un cognac !"

- Churchill est nommé Premier ministre le 10 mai 1940. 3 jours plus tard, il déclare : "Je dirai à la chambre, ce que j'ai dit aux autres membres du gouvernement, Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur."

- Quand le général Montgomery lui lance : " Je ne bois pas, je ne fume pas et je suis en forme à 100%" ;  Churchill lui rétorque: "Je bois, je fume et je suis en forme à 200% !".

- Joseph Goebbels, ministre de la propagande du Reich note à propos de Churchill : "Cet homme est un mélange d'héroïsme et de ruse. S'il avait été au pouvoir en 33, nous ne serions pas où nous sommes. Et je crois qu'il nous causera d'autres problèmes.  Il ne faut pas le prendre à la légère."

- Aux journalistes qui l'interrogent, Churchill lance : "Je n'ai qu'un but c'est de me débarrasser d'Hitler et ma vie en est grandement simplifiée..."

- Hitler sur Churchill : "Ce bavard ivrogne de Churchill, qu'est-ce qu'il a créé qui ait de la valeur, ce foutu menteur, ce paresseux de première classe.  Si cette guerre n'avait pas éclaté, les siècles auraient parlé de notre ère et de ma personne, comme les créateurs de grandes œuvres de paix. Mais, si M. Churchill n'avait pas déclenché cette guerre, qui aurait parlé de lui ? "

- 1er mai 45, Radio Berlin annonce que Hitler est mort "en luttant jusqu'à son dernier souffle contre le bolchevisme".  Winston : "et bien je trouve qu'il a eu parfaitement raison de mourir de cette façon !".

Vous pouvez visionner le film sur notre plateforme francetvpro ou bien en cliquant sur ce lien.

Ce lien est strictement un lien de visionnage, réservé aux journalistes, dont l’adresse ne doit pas être rendue publique. Pour tout extrait ou utilisation de cette vidéo, merci d’adresser vos demandes au service de presse de France 3.

"Hitler et Churchill, le combat de l'aigle et du lion" sera suivi de la rediffusion du documentaire

LES POUPONNIERES DU IIIè REICH

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le régime nazi a pensé et mis en place une "fabrique d'enfants aryens". Censés fournir des forces vives au "Reich millénaire", les enfants nés au sein du programme du Lebensborn devaient être la relève SS à même de faire perdurer la race supérieure. Nés dans des pouponnières dédiées, ces enfants du Lebensborn devenaient rapidement le bien du Reich, toute trace de leurs parents génétiques était effacée.

Près de 70 ans plus tard, ces enfants sont toujours en vie. La plupart d'entre eux tentent de se reconstruire sans connaître leur histoire, ou en la cachant. Symboles vivants d'une utopie eugéniste et monstrueuse, ils sont des témoins rares, exceptionnels.

Abandonnés dans des orphelinats après guerre, haïs par ceux qui savaient à la Libération, ils acceptent aujourd'hui d'éclairer ainsi l'un des projets fous d'Adolf Hitler.

Vous pouvez visionner le film sur notre plateforme francetvpro ou bien en cliquant sur ce lien

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