WEY AMAZONE: Economie verte: les nouveaux pionniers de Guyane

Mardi 30 mars à 20h05 en télé

Avec ses 8 millions d’hectares, la Guyane est un territoire amazonien français encore préservé. Une bulle verte composée de milliers d’essences aux multiples vertus. Ce mardi 30 mars à 20h05 en télé dans Wey Amazone, découvrez cette richesse extraordinaire qui a pourtant du  mal à se transformer en véritable filière économique durable.

Pendant une semaine, Leilia Cherubin-Jeannette et Yves Robin ont parcouru, près de 800km de Montsinery-Tonnegrande, Regina à Cacao en passant par Sinnamary. Ils sont allés à la rencontre de guyanais qui ont tout misé sur l’économie verte. Une nouvelle niche économique centrée sur le wassai, les plantes médicinales ou encore le bois de Rose.

Dans les années 1930, l’essence de bois de rose était un pilier de l’économie locale. Exploité à outrance, cet arbre a finalement été protégé en 2001. Le programme Anibarosa porté par le Cirad et la chercheuse guyanaise Nadine Amusant veut donner une nouvelle chance à ce secteur.

A Montsinery-Tonnegrande, la famille Drelin, travaille depuis 5 ans sur un projet d’agroforesterie de transformation de wassai, une espèce endémique au territoire. Dès la 1ère année, environ 300 tonnes de  pulpe de wassai bio devraient sortir de cette unité de fabrication. Un produit destiné en priorité à l’export.

Mariana Royer est docteure en chimie des substances. Après avoir fait ses armes au Canada, cette guyanaise a ouvert, le premier laboratoire privé d’extraction végétale de Guyane. L’objectif est de développer des ingrédients, des produits naturels écoresponsables et de mettre en place une stratégie de commercialisation autour de ce marché.

En cheffe d’entreprise visionnaire, elle s’apprête à réhabiliter une ancienne friche industrielle à Monstinery- Tonnegrande pour en faire l’AmazonActiv Valley. Ce lieu, sera une sorte de Silicon Valley locale dédiée aux ressources naturelles de Guyane.

Ya Hu, agriculteur a planté de l’aquilaria sur des parcelles à Cacao et Regina. Cette espèce, n’est pas endémique au territoire, elle vient d’Asie du Sud. L’aquilaria est connue pour ses propriétés contre le paludisme, le cancer du poumon et pourrait même être un detoxifiant du mercure chez l’homme. Une expérimentation est actuellement menée pour savoir comment la Guyane peut en tirer un bénéfice économique.

Durant 26 minutes, la parole sera donnée à ces nouveaux pionniers guyanais de l’économie verte. Rendez-vous ce mardi 30 mars à 20h05 en télé sur Guyane la 1ère.

Cassandra Villeroy
Responsable de la Communication Guyane la 1ère