TOUS LES JEUDIS A 20.50

Liberté, égalité, fraternité… mais aussi populisme, colère, peur, ni-ni, etc. Depuis quelques mois, on entend ces mots tous les jours, à longueur de discours. Au point qu’ils se sont peu à peu vidés de leur sens. Et pourtant, ils sont au cœur du débat… La Grande Librairie vous propose d’interroger le sens des mots en compagnie d’écrivains qui ont voué leur vie aux mots. Romanciers, historiens, psychanalystes, sémiologues, ils savent trouver le mot juste.

Boris Cyrulnik. Neuropsychiatre, on lui doit le principe de résilience qu'il a largement popularisé dans ses livres. Né en 1937 dans une famille juive, il est arrêté en 1944 mais parvient à s'échapper. Ses parents meurent en déportation. Il a souvent fait le lien entre cette expérience personnelle et son travail.

Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France, il a dirigé l’Histoire mondiale de la France (Seuil, 2017).

Philippe Claudel : Romancier, cinéaste, membre du prix Goncourt, il a interrogé la guerre (Les Ames grises), l’enfermement et la prison (Le bruit des trousseaux) mais aussi l’inhumanité (Inhumaines)

Marie Darrieussecq : Romancière, essayiste, traductrice, psychanalyste, elle cherche sans cesse le mot juste pour évoquer Marguerite Duras, Virginia Woolf ou les femmes qui peuplent ses romans. 

Aurélien Bellanger : Philosophe de formation, romancier, observateur de la société actuelle, fan de Michel Houellebecq et de Balzac, on lui doit La Théorie de l’information et, plus récemment, Le Grand Paris (Gallimard, 2017). 

Mariette Darrigrand : Sémiologue (et donc spécialiste des mots et de leur utilisation dans le langage courant), elle a récemment publié J’te kiffe, je t’aime (Folio, 2017). 

A VENIR
Jeudi 11 mai (plateau non complet)

Fred Vargas, Quand sort la recluse (Flammarion)
Sylvain Tesson, Une très légère oscillation (Des Equateurs)
Patrice Franceschi, L'Aventure, le choix d'une vie (Points)
Sujet : L’univers de Jay McInernay à New York