SCIENCE GRAND FORMAT

De nombreux archéologues qui ont dédié leur vie à fouiller le sous-sol égyptien pensent que seuls quelques fragments de cet immense empire ont été dévoilés. Pour trouver de nouveaux vestiges, ils peuvent aujourd’hui faire appel à la technologie moderne capable de voir et localiser des objets situés à moins d’un mètre de la surface de la Terre. Ces satellites, en orbite à des centaines de kilomètres au-dessus de notre planète, sont équipés d’appareils photos ultra sensibles capables d’identifier les traces une cité perdue en quelques secondes
Sarah Parcak, qui est la première égyptologue à employer cette technique, est convaincue qu’une cité ancienne repose sous la terre du célèbre site de Tanis. Avec son équipe, elle part à la recherche de tombeaux oubliés, de pyramides enfouies et cherche à dresser une cartographie de l’Égypte antique. Elle s’intéresse également au site d’Abydos, ville sacrée d’Osiris, où les satellites ont révélé deux nouvelles structures. Les archéologues décident alors d’examiner ce site de plus près afin de découvrir le site funéraire d’un des premiers rois d’Egypte…