ENQUETES DE REGION

1 an de Covid, 1 an de crise sanitaire, sociale et économique pour notre région. Le coronavirus a ainsi plongé des milliers de Bretons dans la précarité et dans l’inconnu. Détresse économique pour certains : 40 000 personnes auraient basculé dans la pauvreté. Détresse psychologique pour les autres : les étudiants souffrent tout particulièrement d’une absence de lien social. Sans oublier les acteurs du monde de la culture ou de la restauration qui ne voient toujours pas le bout du tunnel. Face à cela, des solidarités se créent ou se renforcent. Etat des lieux en Bretagne.

Pour en parler, Robin Durand reçoit :

• Daniel Delaveau, président de la FASB, Fédération des acteurs de la solidarité en Bretagne,
• Stéphane Martin, directeur régional de la Fondation Abbé Pierre, 
• Docteur Danièle Olive, psychiatre, directrice médicale au BAPU de Rennes (Bureau d’aide psychologique universitaire), 
• Isabelle Chardonnier, directrice de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles),
• Jérome Tréhorel, directeur du festival Les Vieilles Charrues,
• Serge Steyer, réalisateur, directeur général de KUB, le web média breton de la culture.

Reportages :

• Le Morbihan solidaire
  Effet concret du Covid-19 : d’un côté des frigos se vident (40 % de personnes en plus aux distributions alimentaires) de l’autre des restaurants à l’arrêt. Dans ce département, les initiatives se multiplient pour surmonter la crise. Nous avons suivi le camion de la Banque alimentaire qui sillonne les petits bourgs pour venir en aide aux plus fragiles. Nous avons aussi rencontré des restaurateurs qui, faute d’accueillir des clients, vont à leur rencontre sur les marchés ou dans les grandes surfaces grâce à la vente à emporter.
   
• 2 jobs dans une journée
  Il est buraliste le matin, préparateur en drive l'après-midi. Franck Vautrin tient depuis 4 ans un bar, bureau de presse et relai postal à Rennes. Avec la fermeture de la partie bar en novembre dernier, il ne parvient plus à se verser un salaire décent alors il a cherché du travail. Portrait d'un patron et salarié dans la même journée à Rennes.
   
• Le blues des étudiants
  Depuis plusieurs mois, pas facile d’être étudiant à la fac. La majeure partie des cours se font en visioconférence. Beaucoup de jeunes sont contraints à rester chez eux avec pour seul compagnon un écran d’ordinateur. Les relations sociales si importantes à cette période de leur vie sont désormais quasi inexistantes. Certains ne peuvent pas non plus assurer les petits jobs qui leur permettaient d’assurer un quotidien correct. Pour répondre à cette détresse, plusieurs mesures ont été prises (repas à 1 euro, chèques psycho, 1 journée de cours en présentiel obligatoire). Nous avons recueillis les témoignages de plusieurs jeunes bretons, symboles d’une génération qui se sent oubliée.
  
   
• Les festival s'adaptent  
  Les festivals pourront avoir lieu cet été,. Mais cela n'est bien sûr pas sans contraintes : il faudra respecter une jauge maximale de 5 000 spectateurs, assis et en plein air. Des annonces qui réjouissent certains organisateurs, pour d'autres au contraire, c'est un coup de massue.

Suivi du documentaire (Dé) Confinés en Ré  à 23h55

^{Réalisation : Laurence Katrian et écrit par Catherine Touzet.
Coproduction : France Télévisions / Via Découvertes Films et Delante Productions - 52 min.}

Le confinement dans une île vouée au tourisme et ses corollaires : dès le début du confinement de mars 2020, 5000 continentaux propriétaires de résidences secondaires sont arrivés sur l'île de Ré. Ostréiculteurs, restaurateurs, gérants de supérette, retraités, trentenaires parisiens, originaires de l'île ou continentaux, ils se sont tous retrouvés ici pour ces quelques semaines qui se sont prolongées. Bouleversés par le confinement, changement radical de vie ou non, tous partagent une inquiétude pour leur présent et leur avenir.