MONGEVILLE - FAUTE DE GOUT

MONGEVILLE - FAUTE DE GOUT

Série policière - Mercredi 15 mars à 10h00 - Sur Réunion 1ère

Bienvenue au duo d'enquêteurs coriaces et attachants de la série Mongeville. Au programme, des intrigues fortes et bien ficelées, portées par des personnages énigmatiques à souhait...

Alors qu'elle déjeune à une bonne table bordelaise, Julie Decker, critique gastronomique, s'effondre. L'autopsie révèle qu'elle a été empoisonnée à la ciguë. Mongeville et Valentine s'immiscent dans le monde de la grande gastronomie pour élucider cette affaire et identifier l'assassin de Julie Decker. La jeune femme a-t-elle été victime de Pierre Lelandais, le chef du restaurant où elle a trouvé la mort ? Cette toque célèbre ne lui a en effet jamais pardonné de lui avoir fait perdre une étoile. Mais JAlors qu'elle déjeune à une bonne table bordelaise, Julie Decker, critique gastronomique, s'effondre. L'autopsie révèle qu'elle a été empoisonnée à la ciguë. Mongeville et Valentine s'immiscent dans le monde de la grande gastronomie pour élucider cette affaire et identifier l'assassin de Julie Decker. La jeune femme a-t-elle été victime de Pierre Lelandais, le chef du restaurant où elle a trouvé la mort ? Cette toque célèbre ne lui a en effet jamais pardonné de lui avoir fait perdre une étoile. Mais Julie Decker pourrait également avoir subi les foudres d'une confrérie de chefs qui s'était liguée contre ses méthodes. A moins que le chef Lelandais ait en réalité été visé lui-même par cet empoisonnement...

MONGEVILLE

Série policière de 10 X 90 min

Création, scénarisation, adaptation, dialogues et réalisation : Jacques Santamaria


Marie-Claude Pietragalla / Letizia Jacomino
Francis Perrin / Antoine Mongeville
Gaëlle Bona / Valentine Duteil
Pierre Aussedat / le commissaire Briare
Jean Philippe Lachaud / le lieutenant Stéphane
Christiane Bopp / Pauline Duchêne
Christian Rauth / Pierre Lelandais
Frédéric Quiring / Henri

Production : Son et Lumière, avec la participation de France 3 et de France Télévisions, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée et de la RTS Radio Télévision Suisse

Année : 2013

Comment ce rôle d’ancien juge est arrivé jusqu’à vous ?

 

Je connais Jacques Santamaria depuis longtemps. Nous avions très envie de retravailler ensemble puisque j’avais déjà tourné avec lui une fiction de la collection Chez Maupassant : Le Vieux. Il m’a proposé le personnage de Mongeville, un rôle éloigné de ceux que j’avais l’habitude d’interpréter. J’ai été très flatté d’apprendre qu’il l’avait écrit pour moi. Et puis j’ai aimé l’ambiance chabrolienne qui se dégageait de son scénario, peuplé de personnages à la psychologie complexe qui dissimulent des passés lourds et des choses parfois inavouables.

 

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce personnage d’ancien juge d’instruction ?

 

C’est un homme sobre, tout en retenue. On devine qu’il cache tout un monde, une souffrance, une vie. Mongeville est un homme solitaire et mystérieux qui ne laisse apparemment rien transparaître et, pourtant, on sent qu’il détient un pouvoir, qu’il tire certaines ficelles. Il peut aider Axelle (Marie Mouté), la jeune enquêtrice de la PJ, pour laquelle il éprouve une grande sympathie. Sa fille ayant disparu, Mongeville fait une sorte de transfert sur elle. Outre l’association de leurs compétences professionnelles, je ressens aussi leur rencontre comme celle d’un père sans fille et d’une fille sans père, puisqu’elle rejette le sien. Étant moi-même père de six enfants, je suis très sensible au rapport père-enfant. Je pense que je n’aurais pas pu jouer ce rôle il y a quelques années. Il tombe pile au moment de la maturité du comédien que je suis.

 

Tantôt Mongeville entre dans un rapport de maître à élève avec Axelle, tantôt il se révèle obsédé, hanté, voire un peu inquiétant. Quel regard portez-vous sur cette dualité ?

 

C’est vrai que lorsque nous avons tourné la scène dans la forêt dans laquelle Axelle et Mongeville suivent la piste d’une jeune fille disparue, Marie Mouté a vraiment eu peur de moi ! Cet ancien juge a plein de facettes. On a envie de savoir ce qu’il pense, ce qu’il ressent, qui il est vraiment. Avec Axelle, il cherche, notamment au travers de sa passion pour l’ornithologie, à lui donner des clés pour résoudre les troublantes affaires de suicides auxquelles elle est confrontée. La passion de Mongeville pour les oiseaux est en même temps une source d’évasion et une manière de se concentrer pour étendre son champ de réflexion et gagner en lucidité sur la nature humaine. Il applique ses méthodes de fin observateur d’oiseaux aux hommes.

 

Que pensez-vous du lien complexe qui se tisse entre Mongeville et Axelle ?

 

Je crois qu’il en joue beaucoup. Mongeville est un homme brillant qui cherche à être admiré et craint à la fois. Il est presque dans la manipulation avec Axelle, sur laquelle il a un ascendant, et prend parfois un certain plaisir à la déstabiliser. Mais elle le sent et se défend jusqu’à surprendre Mongeville, dont elle a identifié les failles, les blessures. Ce qui rend le couple équilibré dans ses rapports de force. Il y a aussi une vraie tendresse entre eux. Notamment quand ils baissent un peu la garde et évoquent leur solitude. Mon personnage dit d’ailleurs une très jolie phrase à Axelle : « J’ai une solitude d’avance… »

 

Comment s’est passé votre travail avec Jacques Santamaria ?

 

Depuis le Maupassant, je sais que nous sommes faits pour travailler ensemble. Comme moi, Jacques aime rire. Il a donc régné une belle ambiance sur le plateau puisque nous savions nous détendre et nous concentrer aux bons moments. Quand il m’a parlé de Mongeville, Jacques m’a dit qu’il voulait que j’ai en tête les rôles de Michel Serrault dans Mortelle Randonnée de Claude Miller et dans On ne meurt que deux fois de Jacques Deray. Ensuite, sur le plateau, nous n’avons pas eu besoin de beaucoup nous parler. D’un regard, d’un geste, d’un sourire, on se comprenait. Je soupçonne qu’il ait mis énormément de lui dans son personnage de Mongeville. Raison pour laquelle je suis encore plus touché de l’incarner. C’est un vrai cadeau. 

 

MARIE MOUTÉ, UNE BELLE RENCONTRE

C’est la première fois que je travaillais avec Marie, dont je connaissais et appréciais le travail, notamment dans Chambre 11, issu de la collection Chez Maupassant, de Jacques Santamaria, ou au cinéma, dans Travaux, on sait quand ça commence…, de Brigitte Roüan, avec Carole Bouquet. Quand on s’est vus lors de la première lecture, nos regards se sont croisés et tout a été évident. Nous savions que notre couple allait fonctionner, que la complicité était là. Marie a une beauté rare, dans le sens où elle fascine. Elle incarne à merveille son rôle de flic appliquée, déterminée et qui laisse, en creux, deviner ses fragilités. Ce qui rend le personnage d’Axelle très touchant.

MONGEVILLE