CHIM SOO KUNG, DE CANTON À TAHITI

Polynésie 1ère retrace l'histoire de l'arrivée des premiers chinois en Polynésie.

Pour cette rentrée, PATITIFA, nous ramène à l'époque des premiers immigrants chinois venus chercher du travail dans les plantations de coton, de caféiers et de canne à sucre, de la société TAHITI COTTON AND COFFEE PLANTATION Cy Ltd.

Chim Soo Kung faisait partie des premiers contingents d’ouvriers chinois qui arrivent à Atimaono, dans la commune de Papara (Tahiti).

Il y sera guillotiné, le 21 mars 1869, suite à une altercation, sur la plantation. Un lieu où les conditions de travail étaient très dures, selon les témoignages. Les ouvriers percevaient des salaires de misère, pour des journées de 12 heures de labeur, 6 jours par semaine.

Lors d'une dispute à propos d’une dette de jeu, un ouvrier chinois est poignardé.  Seize personnes sont arrêtées : 8 tahitiens et 8 chinois parmi lesquels, Chim Soo Kung. Ce dernier était sans doute innocent, mais il fut tout de même condamné à mort, sans doute pour servir d'exemple et brider toute velléités de révolte.

De nombreuses interprétations circulent, encore aujourd’hui, autour de ce fait historique, au sein de la communauté chinoise de Tahiti. Pour beaucoup, Chim Soo Kung s’est sacrifié, alors qu’il était innocent, devenant ainsi, le martyr grâce auquel les chinois ont pu demeurer à Tahiti. Et il y a ceux qui remettent en question la véracité de ce sacrifice.

Ce docu-fiction tente de retracer ce fait de l’histoire, avec la précieuse collaboration de la communauté chinoise de Tahiti, mais également les nombreux acteurs et figurants qui ont participé à cette belle aventure.