LE SANG DES ILES D'OR

Le Sang des îles d'or

Fiction - Inédit - Samedi 4 mars à 20.55

Librement adapté d’un polar de Jean-Marie Schneider, Le Sang des îles d’Or réunit un duo féminin, Alexandra Vandernoot et Isabelle Vitari, sur la piste d’un possible « serial killer ». Un duo atypique et explosif, car mère et fille, ancienne et nouvelle flic, qui ne s’apprécient pas vraiment…

La vidéo d’une jeune femme, enlevée et séquestrée, est envoyée à la police. Cette vidéo met le feu aux poudres dans le SRPJ de Hyères, car la mise en scène n’est pas sans rappeler une affaire vieille de trois ans où une jeune femme, Élodie, séquestrée également, avait été retrouvée morte. S’agit-il du même auteur ou d’un copycat ? Cette nouvelle sordide affaire fait remonter de douloureux souvenirs au sein de cet SRPJ qui n’accuse toujours pas le coup. En plus du meurtre de la jeune femme, un flic avait été tué d’une balle provenant de l’arme de sa coéquipière et responsable d’unité, Sandra Pantakidis (Alexandra Vandernoot). Une descente aux enfers pour celle-ci qui avait perdu à la fois un collègue mais aussi Élodie, qui s’avérait être sa filleule. Sandra avait dû, de plus, se défendre d’une accusation de bavure.

Trois ans plus tard, le scénario se répète, et le SRPJ renoue avec le passé. Mais le poste de responsable de la SRPJ est resté vacant – Sandra Pantakidis ayant démissionné et pris une retraite anticipée –, et l’annonce de la nouvelle recrue ne passe pas inaperçue. Ariane Balestri (Isabelle Vitari) arrive dans un service qui affiche clairement une hostilité à son égard : elle n’est autre que la fille de Sandra. Une succession qui passe mal dans le service mais aussi au sein de la famille, les relations entre mère et fille n’étant pas des plus affectueuses... Alors, quand ce nouveau rapt survient, et qui ressemble en tout point à celui perpétré trois ans plus tôt, il accentue la tension dans le SRPJ mais aussi au sein de la famille. Avec ce kidnapping, l’auteur s’adresse spécifiquement à Sandra… mais pour quelles raisons ?

Le Sang des îles d’Or réunit tous les ingrédients du polar avec des meurtres, des enquêtes, des suspects à la pelle, des flics qui en veulent, qui morflent, des victimes collatérales… Mais on se surprend à essayer de deviner celui ou celle qui se cache derrière ces meurtres abominables. Au-delà du genre, le téléfilm se démarque par la dimension psychologique de ses personnages, par leurs relations et principalement celles entre la mère et la fille. Si l’une, brillante flic, a réussi sa carrière et son couple avant de se scratcher en plein vol, l’autre s’est lancée dans une carrière qui ne l’enchantait pas, ne s’est pas mariée avec le bon mec et se retrouve à faire ses preuves dans un service qui ne veut pas d’elle. Nul doute que l’une a fait de l’ombre à l’autre et que cette situation inconfortable fait perdurer une tension entre elles. Une tension qui empiète sur leur enquête et dans leur course contre la montre pour démasquer un probable tueur en série…

Mona Guerre

Réalisé par Claude-Michel Rome
Scénario, adaptation et dialogues de Claude-Michel Rome
Librement adapté du roman de Jean-Michel Schneider L’Affaire du Port d’Alon
Produit par Les Productions Franco American et Grand Large Productions
Avec la participation de France Télévisions
En coproduction avec Be-Films et la RTBF
Avec la participation de TV5 Monde
 

Avec Alexandra Vandernoot, Isabelle Vitari, Antoine Dulery, Alexis Loret, David Kammenos, Avy Marciano, Gérard Dubouche et Jean-Jérôme Esposito.

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