Documentaire L'évadé
Documentaire

L'évadé

Lundi 27 novembre après le Grand Soir 3

Un seul homme connaît la réalité parce qu’il en est le seul survivant durant le tournage de « La Grande Évasion ».
 

Cela se passe en Basse-Autriche, au cœur du territoire du IIIème Reich dans une base d’internement pour officiers prisonniers de guerre !

Dans la mémoire collective, le nom « Oflag XVII A » ne signifie rien. Pourtant, tout le monde sait ce qui s’est passé dans ce camp, ne serait-ce pour l’avoir vu magnifié par le cinéma avec la fameuse « Grande Évasion ».

«Grande» par le nombre d’évadés.
«Grande» par l’efficacité de la logistique et l’organisation de résistance à l’intérieur comme à l’extérieur du centre.
«Grande» voire «immense» par le culot de ces hommes qui la filmèrent après avoir reconstitué une caméra avec des pièces détachées, cachées dans les saucissons des colis de ravitaillement.

Ce fut l’évasion de tous les superlatifs, commise et fomentée par une petite équipe d’irréductibles.

Jean Cuene Grandidier était des leurs et il fut le dernier survivant des 14 officiers à ne pas avoir été repris par les Allemands sur les 131 échappés.
Agé de 103 ans quand nous l’avons filmé, il savait qu’il aurait pu avoir la vie paisible d’un haut fonctionnaire si l’Histoire n’avait pas rencontré la sienne.

Ce 20ème siècle, il le connaît bien. Pour ses périodes de calme, de plaisir, mais aussi dans ce qu’il a de pire. Jean ne voulait pas seulement se souvenir, mais raconter. Se raconter.

Au plus près de l’action, nous menant de ce camp autrichien à Paris, en passant par Vienne, Munich et la Suisse, ce film constitue le témoignage intime de ce que fut, en réalité, SA grande évasion. En acceptant de se raconter, en retrouvant ses lieux de vie, d’enfance, d’homme et de militaire, il nous permet de revivre ce 20ème siècle, lui le patriote, l’humaniste, qui a toujours gardé espoir et n’a jamais perdu ni le sens de l’humour ni celui de l’ironie.

Un documentaire de 52'