Tout le monde joue avec la musique

C’est votre deuxième passage dans Tout le monde joue, sur la musique cette fois. Après les Victoires, êtes-vous devenu le « monsieur musique » de France 2 ?
Dans la mesure où je baigne dans la musique depuis tout petit, c’est vrai que je me sens un peu plus légitime sur le sujet que lors de l’émission précédente qui était sur le code de la route… Je fais de la radio depuis que j’ai 13 ans, j’en ai aujourd'hui 47. Qui dit faire de la radio, dit passer des disques et s’y intéresser, interviewer des artistes, aller voir des concerts, etc. 

À quoi doit-on s’attendre comme questions dans ce spécial musique ?
Il y aura 40 questions autour du thème de la musique avec des quiz musicaux, des blind-tests et des questions de culture musicale… Il y aura de la matière. On ne se focalisera pas sur tel ou tel genre, la programmation sera éclectique et familiale.

Comment ça se passe avec Nagui ?
Au départ, on est très potes avec Nagui. On se voit en dehors du travail et, du coup, ça se ressent sur le plateau. On peut se vanner sans aucun souci… Ça faisait longtemps qu’il voulait qu’on présente quelque chose tous les deux, et l’occasion s’est présentée sur le code de la route. Il s’avère que l’émission a bien marché en termes d’audience, et que le duo a bien fonctionné. Donc, me revoilà pour parler musique !

Votre morceau du matin…
Quelque chose qui donne la pêche, je dirais Where The Streets Have No Name de U2.

… et celui du soir ?
Il faudrait quelque chose de plus cool… Je dirais les Pink Floyd, avec Shine On You Crazy Diamond.

Le seul album que vous emmèneriez sur une île déserte…
Question piège ! Vous m’auriez demandé un morceau, j’aurais dit A Day In The Life des Beatles… Mais un album, ce n’est pas évident… Je dirais quand même The Joshua Tree de U2.

Vous êtes plutôt rock, finalement…
Je suis éclectique ! Je déteste les cases ! Je peux aussi bien me pâmer devant un morceau de Beethoven et avoir le même sentiment en écoutant du Kanye West, du Oasis ou du Michel Jonasz… Je ne suis pas du tout sectaire en termes de musique.

Votre instrument…
J’ai pris un peu de cours de batterie, mais je manque un peu de patience et j’ai arrêté.

Le décès de l’artiste qui vous a le plus marqué cette année…
Bizarrement, je crois que c’est Johnny Hallyday. C’est à travers les hommages que je me suis rendu compte de l’attachement que je pouvais avoir pour le personnage. Il faisait tellement partie de la vie de tous les jours que je ne m’en étais pas rendu compte. J’ai été très peiné par la mort de Bowie, celles de Prince et de George Michael, dont j’étais très fan. Mais avec Johnny, il y avait un lien de proximité, quasi familial.

Propos recueillis par Ludovic Hoarau