DE GAULLE ET POMPIDOU, JUSQU'A LA RUPTURE

De Gaulle et Pompidou, jusqu'à la rupture

Documentaire - Inédit - mercredi 23 mai à 20.55

Plus qu’une amitié, leur relation symbolise un pacte de confiance sacrifié sur l’hôtel du pouvoir. Dans De Gaulle et Pompidou, jusqu'à la rupture, Catherine Nay revient sur l’alliance politique, et presque fraternelle, entre deux figures tutélaires de la Ve République. Mais, en politique comme en amour, il arrive que les histoires finissent mal. La trajectoire de ces deux hommes d'Etat en est l'un des meilleurs exemples.
Le film Soixante-huitards de droite, diffusée en deuxième partie de soirée, clôture cette soirée documentaire.

 

« Pourquoi avez-vous fait de la politique ? — Ma raison s’appelle le général de Gaulle », répondait sans détour Georges Pompidou à la question d’un journaliste de télévision. Pour lier son avenir à celui du héros du pays, le futur homme d’Etat remuera ciel et terre.

Le jeune Auvergnat surdoué, issu de Sciences po, Normal sup et fort d’une agrégation de lettre, obtient d’abord un poste de chargé de mission au sein du gouvernement. Collaborateur efficace, il se fait très vite remarquer par l’ancien leader de la Résistance. De Gaulle apprécie fortement la pertinence de ses notes et son esprit clair. En 1958, Pompidou devient même directeur de cabinet de De Gaulle, alors chef du gouvernement. Leur relation atteint même le stade de la complicité, de Gaulle plaisantant régulièrement avec le petit nouveau : « Votre prénom a l’air de se moquer du monde, il faudra un jour en changer si vous voulez arriver à quelque-chose. » Invité au domicile des de Gaulle à Neuilly, Pompidou intègre le cercle rapproché du général, en côtoyant notamment Malraux, au cours de dîners où les convives se plaisent à refaire le monde.

« L’avenir ne nous appartient pas, mais s’il s’y prête, sachez que je compte sur vous », confie alors de Gaulle à son nouveau protégé. Les choses sont désormais claires, l’avenir de la France appartient aux deux hommes.

Après la signature des accords d’Evian en 1962, Pompidou est naturellement nommé Premier ministre, avant d’être reconduit à ce poste à la réélection du héros français de la Deuxième Guerre mondiale en 1966. Mais la lune de miel entre les deux hommes ne dure pas indéfiniment, et elle ne résistera pas aux troubles de Mai 68. Après la disparition du général de Gaulle pendant 24 heures, une crise de confiance entre les deux hommes conduit à la démission du Premier ministre. Ce dernier désapprouvant de n’avoir point été informé de cette initiative.

À l’appui de témoignages des proches des intéressés, comme les enfants de De Gaulle et de Pompidou, ce documentaire revient sur l’une des relations de pouvoir les plus déterminantes de la Ve République. Une façon de revisiter l’histoire d’un pays, qui serait tout autre sans la rencontre de ces deux protagonistes.

 

Un documentaire de Catherine Nay et Antoine Coursat

Réalisation : Antoine Coursat

Récit par Catherine Nay

Produit par Pampa Production avec la participation de France 3

Unité documentaires : Emmanuel Migeot, Louis Castro

SOIXANTE HUITARDS DE DROITE

Mai 68 restera à jamais marqué par la victoire culturelle et idéologique de l’extrême gauche et par l’aspiration libertaire de la jeunesse. Pourtant, il y eut une autre jeunesse, nostalgique d’une France de l’ordre et tout aussi critique sur son époque.
Que sont-ils devenus ? Comment ont-ils prolongé leurs engagements de jeunesse ? Comment se situent-ils avec le recul dans leur rivalité avec l’extrême gauche ?
Ce film est l’histoire d’une autre révolte contre le pouvoir gaulliste : une révolte portée par une partie de la jeunesse en rupture avec la majeure partie de celle de l’époque. Ils étaient à contre-courant et minoritaires, et, pour eux, cela était la première des qualités.
À partir des témoignages d’acteurs connus et inconnus (Patrick Buisson, Patrice Gélinet, Bernard Lugan, Gérard Longuet, Alain Madelin, Alain Robert…) qui ont porté cet engagement de jeunesse et ce combat contre l’extrême gauche, nous nous retournons sur un Mai 68 oublié, celui des baby-boomers qui étaient de droite.

Mercredi 23 mai à 22.40
52 min
Réalisé par Bertrand Delais
Produit par Ladybirds films - Hélène Badinter avec la participation de France 3

Jeudi 24 mai après le « Soir 3 »
Etudiants, tous à l’usine ! — Itinéraires de maoïstes ouvriers (inédit)
En marge de Mai 68, une expérience peu connue s’est développée, celle de « l’établissement ». Le documentaire expose cet engagement radical, qui a vu des étudiants, dont certains venus de milieux très privilégiés, s’établir incognito en usine. La réalisatrice est partie à la rencontre de ces « ouvriers volontaires » cinquante ans après, de Nantes à Sochaux, de Flins à Roubaix.

52 min

Un documentaire de Lise Baron
Coproduction What’s up Productions / France Télévisions – France 3 Pays de la Loire, avec le soutien du CNC et de la Région Pays de la Loire.

 

En savoir + 

 

 

Vendredi 25 mai à 22.35

68, année érotique (inédit)

 

68 année érotique

Crédit : F3

 

C’est l’histoire d’une révolution qui en cache une autre. Philippe Magnier et Claude Ardid aborde le mouvement de libération sexuelle qui s’est emparé de la société à partir de Mai 68. « Mai 68 nous a énormément déculpabilisés. Car, avant, il y avait la morale qui nous bridait », se souvient une protagoniste. Virginité, fidélité, mariage… Les tabous tombent les uns après les autres. Le documentaire montre comment s’est opéré ce basculement entre une société conservatrice et fermée, et une société libérée.  

 

53 min

Philippe Magnier et Claude Ardid

Production : Patrick Lorton

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Déléguée à la Communication France 3 Pays de la Loire
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