À chì dorme

Porticciolu.
Un ancien chantier naval dont il ne reste rien, des barques qui prennent le soleil en bordure de criques, au loin les îles ; un décor de carte postale qui enchante les touristes deux mois par an.
Et des pêcheurs à la retraite qui continuent à taquiner le filet, à savourer les mérou grillé, la soupe à la daurade, la tarte au fenouil...



Mémoire vive des lieux, Mauricette Romiti, 84 ans, débarquée de la lointaine Toscane à l’âge de deux ans, épouse et mère de pêcheur raconte.
Son enfance au village, la pêche aux côtés de son mari, la vente à pied dans les villages et le parcours de son fils Gérard.
Elevé au milieu des filets, il a pris le large pendant plus de 30 ans entre marine et pêche au chalut.
Acteur majeur du renouvellement de la filière en Corse depuis les années 80, il est aujourd'hui représentant de l'ensemble des pêcheurs français à  Bruxelles, et dit "avoir de l'eau salée dans les veines".
Lui aussi n'a rien oublié des plaisirs, ni des difficultés du métier.
Coproduction France 3 Corse ViaStella / Intervista Prod