Tournoi des 6 Nations

Première fois à France Télévisions, immergé dans l’intimité du XV de France, quel effet cela-vous fait-il ? 
Attendre 27 ans et l’âge de 55 ans pour ma première sélection... Je ne pensais pas qu’elle arriverait aussi tard ! Pour reprendre une métaphore du monde du sport, c’est le mercato d’hiver. J’avais une équipe dont l’entraîneur ne me faisait plus vraiment confiance. Du coup, je n’avais plus trop de temps de jeu. Et j’ai trouvé une belle équipe là, qui m’en offre beaucoup plus. Très fier et très content de jouer pour France Télévisions.

Vous retrouvez des copains ?
Oui ! Je retrouve Fabien (Galthié), on a fait l’école de formation Canal ensemble, je retrouve Raphaël (Ibañez), Matthieu (Lartot), que je vois régulièrement, plus au pub qu’à France Télévisions [Rires]… Mais je suis très content d’arriver dans la maison et, surtout, très heureux de travailler pour l’équipe de France. C’est le top !

Trois sujets par semaine, qu’allez-vous nous montrer ?
Ce que je vais faire ? Alors déjà, je vais essayer de ne pas faire ce que j’ai fait à Canal, parce que je me suis fait virer … je plaisante [Rires]. On en parlait avec Bernard (Laporte) et avec Guy (Novès), ils ont tous les deux envie qu’on puisse communiquer avec les joueurs, humaniser leurs propos. On prévoit des petits modules histoire de montrer ce qu’il se passe dans la tête d’un joueur quand il est dans le couloir, dans les vestiaires, dans le bus avant le match… On est différent quand on joue au rugby, il y a un parcours, un cheminement psychologique que j’aimerais faire partager aux téléspectateurs, humblement, cool, gentiment. Parce que je viens avec beaucoup d’humilité. On a toujours l’habitude de raconter les choses, mais c’est sur le terrain qu’on voit les joueurs. Alors, rendez-vous sur le terrain !

Propos recueillis par Ludovic Hoarau