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Soirée théâtre

Fleur de cactus et La Nuit des Molières

Théâtre - Inédit - Lundi 29 mai 2017 à 20.55

Soirée spéciale théâtre sur France 2. Après la retransmission de Fleur de cactus, la pièce à succès mise en scène par Michel Fau qui valut à Catherine Frot le Molière de la meilleure comédienne l'année dernière, place à la 29e Nuit des Molières. Présentée pour la troisième fois par Nicolas Bedos, la cérémonie, qui bat depuis trois ans des records d'audience, promet son lot de... coups de théâtre ! L'occasion de faire le point avec Jean-Marc Dumontet, producteur de spectacles et président des Molières depuis 2013.

Producteur de spectacles (Alex Lutz, Nicolas Canteloup, Berengère Krief), propriétaire de cinq théâtres parisiens (Le Point-Virgule, Le Grand Point-Virgule, Bobino, le Théâtre Antoine, les Folies Bergères), vous êtes devenu président des Molières en 2013, en pleine crise…
Le monde du théâtre vivait une véritable guerre fratricide – non pas d’ailleurs, comme on l’a dit, entre théâtre public et privé, mais au sein même du théâtre privé – qui avait conduit ni plus ni moins à la disparition de la Nuit des Molières pendant deux ans. Je trouvais cette situation absurde et ridicule. La France est riche de quantité de compagnies et de théâtres qui proposent chaque année de très beaux spectacles. Quand le rideau se lève, le spectateur ne se demande pas s’il a affaire à du théâtre public ou privé, à un « grand » ou à un « petit » théâtre… Et les Molières représentent une caisse de résonnance extraordinaire dont le théâtre, tous les théâtres, ont besoin. Surtout, les Molières jouent un rôle primordial selon moi : dans une même salle, le temps d’une soirée, des personnes d’horizons différents certes, mais réunis par une passion, un plaisir communs – puisque ce métier appelle ces ressorts-là – se rencontrent, se côtoient, échangent… De là peuvent naître des complicités nouvelles, des initiatives inédites et riches. Cette saison, je suis très heureux, par exemple, d’avoir ouvert les portes du Théâtre Antoine, que je codirige avec Laurent Ruquier, à la troupe de la Comédie-Française pour Les Enfants du silence – une expérience extraordinaire ! Et je suis encore plus heureux de constater que d’autres théâtres privés accueillent ainsi des spectacles publics. Il faut se décloisonner, s’ouvrir à l’autre… Sans curiosité, l’homme et la culture se meurent.

Comment expliquez-vous votre rôle ?
Je sais faire preuve d’une volonté farouche, et j’ai la conviction que le volontarisme paie. Tout le monde contemplait ce paysage sinistré des Molières, avec une sorte de fatalisme... L’affaire était pliée : c’était mort. Je ne voulais pas me résigner. Je voulais que les Molières renaissent – et renaissent sous cette forme-là. Quand vous avez vraiment envie de quelque chose, quand vous vous en donnez les moyens et que vous faites preuve d’audace, la chance finit par vous sourire ! En l’occurrence, ma chance a été d’être « tout neuf » dans ce milieu, d’être vierge de tout conflit. J’ai pu réconcilier les uns et les autres. Personne n’y croyait, mais une dynamique s’est mise en place. Ensuite, l’autre chance a été que France 2 accepte immédiatement de nous suivre et de poursuivre à nouveau, avec nous, l’aventure des Molières.

Les Années Twist, l’un des tout premiers spectacles que vous avez produit, a reçu en 1995 le Molière du spectacle musical. Voyez-vous votre engagement actuel, au sein de l’Académie, comme une sorte de juste retour des choses ?
Quel grand moment de joie et de fierté ! Le 26 mars 1995, j’étais dans la salle, avec toute la troupe des Années Twist. Je sais ce que c’est que d’être un petit producteur, anonyme, dans son coin, qui se surprend à rêver quand le nom de son spectacle apparaît sur la liste des nominations et qui, lors de la cérémonie, voit son rêve se réaliser ! Recevoir un Molière n’est pas qu’un honneur symbolique. C’est un prix qui peut être décisif pour la carrière de ceux qui le reçoivent ! Quand on m’a proposé de prendre la présidence des Molières, face au défi que cette tâche représentait, je me suis souvenu de ce moment. Le fait que j’ai vibré à ce point n’a évidemment pas été étranger à mon engagement.

Les nominations de cette édition 2017 brassent un large éventail de spectacles, des Damnés d’Ivo van Hove à Edmond d’Alexis Michalik (tous deux nommés sept fois) en passant par les one-man-show de Dany Boon…
Preuve de la diversité et du dynamisme du théâtre français. Évidemment, à la fin de la soirée, il y aura des déceptions… C’est le principe de toute cérémonie de remise de prix. Mais je tiens à rappeler que je n’y suis pour rien ! Je ne suis pas le président d’un jury. À l’image des César, les statuettes sont attribuées à l’issue d’un vote auquel participent tous les membres de l’Académie, soit un collège électoral composé de directeurs de théâtre (public et privé), d’artistes, d’auteurs, de metteurs en scène, de décorateurs, de costumiers, de créateurs lumière, de critiques, etc. Autrement dit, toute la profession du théâtre.

Vous avez su renouveler cette figure imposée – et décevante, donc – de la remise des prix en créant, tout autour, un grand spectacle de télévision, qui bat des records d’audience (*)…
Au fond, l’idée même de compétition est contestable. Je vois mal un comédien se juger « meilleur » qu’un autre. Aussi, la remise des prix est-elle devenue un prétexte à faire une émission télévisée, la plus réussie qui soit, pour célébrer le théâtre et ses personnalités.

Comment réussir une telle émission ?
En se rappelant en permanence que, même s’il s’agit de théâtre, nous faisons avant tout de la télévision. Il se trouve que, en produisant en parallèle C’est Canteloup (TF1) et Catherine et Liliane (Canal +), j’ai appris à me familiariser avec les codes et les contraintes de la télévision qui ne sont pas du tout ceux du spectacle vivant. Il faut avoir conscience du médium que l’on utilise. Transposer la logique du théâtre à la télévision est la meilleure façon de desservir et le théâtre et la télévision…

Aussi bien avec Nicolas Bedos qu’avec Alex Lutz, la cérémonie est émaillée depuis trois ans de nombreux instants mémorables (happenings, sketches, improvisations, extraits de pièces). Comme s’il s’agissait non pas d’une mais de plusieurs émissions…
Il peut y avoir plusieurs couleurs, plusieurs temps au sein de cette même cérémonie. Ce qu’a, par exemple, très bien su incarner Alex Lutz l’année dernière. Les Molières se sont nourris de son univers, de son humour, de ses lenteurs, de sa poésie.

Fort de ces succès, abordez-vous cette nouvelle cérémonie plus sereinement ?
Au contraire, il nous faut rester d’autant plus vigilants que le climat est aujourd’hui apaisé. Je le sais d’expérience : c’est quand on est trop sûr de soi qu’on commet des erreurs… Nicolas Bedos est absolument brillant. Au départ, le milieu du théâtre a pu montrer quelques réticences à son propos, mais je savais qu’il relèverait le défi ! Mon rôle, en tant que président des Molières, consiste à l’accompagner ainsi que l’équipe de Téléparis qui produit l’émission. Je travaille avec eux comme je le fais avec les artistes dont je suis le producteur : avec rigueur et bienveillance.

Propos recueillis par Cyrille Latour

(*) La Nuit des Molières, diffusée désormais en deuxième partie de soirée, a rassemblé 1,14 million de téléspectateurs en 2014 (8,2 % de part d’audience), 1,36 million en 2015 (11,5 % de part d’audience) et 1,20 million en 2016 (11,6 % de part d’audience).

LES MOLIÈRES 2014

Fleur de cactus
Présentée par Amanda Scott 
Captation en direct du théâtre Antoine
Réalisée par François Roussillon 
Produite par JMD Productions 
Auteurs : Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy
Mise en scène par Michel Fau
Avec Catherine Frot, Michel Fau, Mathilde Bisson, Cyrille Eldin, Wallerand Denormandie, Marie-Hélène Lentini, Frédéric Imberty et Audrey Langle

Mentir à sa maîtresse n’est pas toujours une bonne idée. Surtout quand elle décide de rencontrer votre ex-femme imaginaire pour mettre les choses au clair. Heureusement, Julien a une assistante dentaire dévouée… Malheureusement, elle est amoureuse de lui et très susceptible !

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La Nuit des Molières
Cérémonie aux Folies Bergères 
Proposée par France 2 et l'association Les Molières
Président de l'association des Molières : Jean-Marc Dumontet 
Maître de cérémonie : Nicolas Bedos
Produit par TéléParis
Production artistique : Alexis Trégarot
Réalisée par Nicolas Ferraro 
Retransmise en léger différé depuis les Folies Bergères

La Nuit des Molières est l'occasion de célébrer et récompenser le théâtre à travers 19 catégories. Maître de cérémonie de cette 29e édition, Nicolas Bedos sera entouré des grands noms du théâtre français (François Berléand, Emmanuelle Devos, Manu Payet, Vincent Dedienne, Bruno Salomone, etc.). Temps fort de la scène artistique française, célébrant le théâtre public et privé, la remise des Molières marque l'engagement de France 2 en faveur de la création théâtrale et du spectacle vivant.

Cette soirée donne le coup d'envoi de la semaine spéciale Coups de Théâtre.

Molière du meilleur spectacle de Théâtre privé

  • Bigre, de Pierre Guillois, Agathe L'Huillier, Olivier Martin-Salvan, mise en scène de Pierre Guillois, Théâtre Tristan Bernard
  • Edmond, d’Alexis Michalik, mise en scène d'Alexis Michalik, Théâtre du Palais-Royal
  • La Garçonnière, de Billy Wilder et I.A.L Diamond, adaptation de Gérald Sibleyras et Judith Elmaleh, mise en scène de José Paul, Théâtre de Paris
  • Les Femmes savantes, de Molière, mise en scène de Catherine Hiegel, Théâtre de la Porte Saint-Martin

 

Molière du meilleur spectacle de Théâtre public

  • Karamazov, d'après Fédor Dostoïevski, mise en scène de Jean Bellorini, Théâtre Gérard Philipe / CDN de Saint Denis
  • La grenouille avait raison, de James Thierrée, mise en scène de James Thierrée, La Compagnie du Hanneton
  • Les Damnés, d’après Luchino Visconti, Nicola Badalucco, Enrico Medioli, mise en scène d'Ivo van Hove, Comédie-Française – Salle Richelieu
  • Les Enfants du silence, de Mark Medoff, mise en scène d'Anne-Marie Étienne, Comédie-Française - Théâtre du Vieux-Colombier

 

Molière de la meilleure Comédie

  • Bigre, de Pierre Guillois, Agathe L’Huillier, Olivier Martin-Salvan, mise en scène de Pierre Guillois, Théâtre Tristan Bernard
  • Edmond, d’Alexis Michalik, mise en scène d'Alexis Michalik, Théâtre du Palais-Royal
  • La Garçonnière, de Billy Wilder et I.A.L Diamond, adaptation de Gérald Sibleyras et Judith Elmaleh, mise en scène de José Paul, Théâtre de Paris
  • Silence, on tourne !, de Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras, mise en scène de Patrick Haudecœur, Théâtre Fontaine

 

Molière de la meilleure Création visuelle

  • Edmond, d’Alexis Michalik, mise en scène d'Alexis Michalik, Théâtre du Palais-Royal
    Décors de Juliette Azzopardi, costumes de Marion Rebmann, lumières d'Arnaud Jung 
  • La Garçonnière, de Billy Wilder et I.A.L Diamond, adaptation de Gérald Sibleyras et Judith Elmaleh, mise en scène de José Paul, Théâtre de Paris
    Décors d'Édouard Laug, costumes de Brigitte Faur-Perdigou, lumières de Laurent Béal.
  • La grenouille avait raison, de James Thierrée, mise en scène de James Thierrée, La Compagnie du Hanneton
    Scénographie de James Thierrée, costumes de Pascaline Chavanne, lumières d'Alex Hardellet et James Thierrée
  • Les Damnés, d’après Luchino Visconti, Nicola Badalucco et Enrico Medioli, mise en scène d'Ivo van Hove, Comédie-Française – Salle Richelieu
    Scénographie et lumières de Jan Versweyveld, costumes d'An D’Huys, vidéo de Tal Yarden

 

Molière du meilleur Spectacle musical

  • Ivo Livi ou Le Destin d’Yves Montand, d’Ali Bougheraba et Cristos Mitropoulos, mise en scène de Marc Pistolesi, Théâtre Tristan Bernard et Théâtre de la Gaité Montparnasse
  • Les Sea Girls, de Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon et Agnès Pat’, mise en scène de Philippe Nicolle, produit par Les Sea Girls
  • Oliver Twist, le musical, livret et parole de Christopher Delarue, livret et composition de Shay Alon, mise en scène de Ladislas Chollat, Salle Gaveau
  • Traviata - Vous méritez un avenir meilleur, de Benjamin Lazar, Florent Hubert et Judith Chemla, mise en scène de Benjamin Lazar, C.I.C.T Théâtre des Bouffes du Nord

 

Molière du meilleur spectacle d'Humour

  • Dany Boon, dans Dany de Boon des Hauts de France, de Dany Boon, mise en scène d'Isabelle Nanty
  • François-Xavier Demaison, de François-Xavier Demaison, Mickaël Quiroga et Éric Théobald, mise en scène d'Éric Théobald
  • Gaspard Proust, de Gaspard Proust
  • Vincent Dedienne, dans S'il se passe quelque chose... , de Vincent Dedienne, Juliette Chaigneau, Mélanie Le Moine et François Rollin, mise en scène de Juliette Chaigneau et François Rollin

 

Molière du meilleur Jeune public

  • Dormir 100 ans, de Pauline Bureau, mise en scène de Pauline Bureau, La Compagnie La Part des Anges
  • L'Après-Midi d'un foehn, mise en scène de Phia Ménard, Compagnie Non Nova
  • Le Bossu de Notre-Dame, d’après Victor Hugo, mise en scène de Olivier Solivérès, Théâtre de la Gaîté Montparnasse
  • Les Fourberies de Scapin, de Molière, mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, Théâtre Saint-Georges 

 

Molière du meilleur Seul(e) en scène

  • L'Asticot de Shakespeare, avec Clémence Massart, de Clémence Massart et Philippe Caubère, mise en scène de Philippe Caubère, La Comédie Nouvelle
  • L'Esprit de contradiction, avec Camille Chamoux, de Camille Chamoux, mise en scène de Camille Cottin, Théâtre du Petit Saint-Martin
  • Réparer les vivants, avec Emmanuel Noblet, d’après Maylis de Kerangal, mise en scène d'Emmanuel Noblet, CDN de Normandie – Rouen
  • Venise n'est pas en Italie, avec Thomas Solivérès, d’Ivan Calbérac, mise en scène d'Ivan Calbérac, Théâtre des Béliers Parisiens

 

 Molière du meilleur Comédien dans un spectacle de Théâtre privé

  • Pierre Arditi, dans Le Cas Sneijder, d’après Jean-Paul Dubois, mise en scène de Didier Bezace
  • Jean-Pierre Bacri, dans Les Femmes savantes, de Molière, mise en scène de Catherine Hiegel
  • Jean-Pierre Bouvier, dans La Version Browning, de Terence Rattigan, mise en scène de Patrice Kerbrat
  • Guillaume de Tonquédec, dans La Garçonnière, de Billy Wilder et I.A.L Diamond, adaptation de Gérald Sibleyras et Judith Elmaleh, mise en scène de José Paul

 

Molière du meilleur Comédien dans un spectacle de Théâtre public

  • Patrick Catalifo, dans Timon d'Athènes, de William Shakespeare, mise en scène de Cyril Le Grix 
  • Philippe Caubère, dans Le Bac 68, de Philippe Caubère, mise en scène de Philippe Caubère
  • Laurent Natrella, dans Les Enfants du silence, de Mark Medoff, mise en scène d'Anne-Marie Étienne
  • Denis Podalydès, dans Les Damnés, d’après Luchino Visconti, Nicola Badalucco et Enrico Medioli, mise en scène d'Ivo van Hove

 

Molière de la meilleure Comédienne dans un spectacle de Théâtre privé

  • Béatrice Agenin, dans La Louve, de Daniel Colas, mise en scène de Daniel Colas
  • Catherine Arditi, dans Ensemble, de Fabio Marra, mise en scène de Fabio Marra
  • Clémentine Célarié, dans Darius, de Jean-Benoît Patricot, mise en scène d'Anne Bouvier 
  • Cristiana Reali, dans M'man, de Fabrice Melquiot, mise en scène de Charles Templon

  

Molière de la meilleure Comédienne dans un spectacle de Théâtre public

  • Romane Bohringer, dans La Cantatrice chauve, d’Eugène Ionesco, mise en scène de Pierre Pradinas
  • Isabelle Carré, dans Honneur à notre élue, de Marie NDiaye, mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia
  • Françoise Gillard, dans Les Enfants du silence, de Mark Medoff, mise en scène d'Anne-Marie Étienne
  • Elsa Lepoivre, dans Les Damnés, d’après Luchino Visconti, Nicola Badalucco et Enrico Medioli, mise en scène d'Ivo van Hove.

   

Molière du meilleur Comédien dans un second rôle

  • Jean-Paul Bordes, dans Vient de paraître, d’Édouard Bourdet, mise en scène de Jean-Paul Tribout
  • Jacques Fontanel, dans La Garçonnière, de Billy Wilder, I.A.L Diamond, adaptation de Gérald Sibleyras, Judith Elmaleh, mise en scène de José Paul
  • Pierre Forest, dans Edmond, d’Alexis Michalik, mise en scène d'Alexis Michalik
  • Gilles Privat, dans Le Temps et la Chambre, de Botho Strauss, mise en scène d'Alain Françon
  • Patrick Raynal, dans La Louve, de Daniel Colas, mise en scène de Daniel Colas
  • Didier Sandre, dans Les Damnés, d’après Luchino Visconti, Nicola Badalucco, Enrico Medioli, mise en scène d'Ivo van Hove

 

Molière de la meilleure Comédienne dans un second rôle

  • Évelyne Buyle, dans Les Femmes savantes, de Molière, mise en scène de Catherine Hiegel 
  • Ludivine de Chastenet, dans Politiquement Correct, de Salomé Lelouch, mise en scène de Salomé Lelouch
  • Anne Loiret, dans Avant de s'envoler, de Florian Zeller, mise en scène de Ladislas Chollat
  • Josiane Stoléru, dans Bella Figura, de Yasmina Reza, mise en scène de Yasmina Reza
  • Dominique Valadié, dans Le Temps et la Chambre, de Botho Strauss, mise en scène d'Alain Françon
  • Florence Viala, dans Le Petit-Maître corrigé, de Marivaux, mise en scène de Clément Hervieu-Léger

 

Molière de la Révélation masculine

  • Fabio Marra, dans Ensemble, de Fabio Marra, mise en scène de Fabio Marra
  • Christophe Montenez, dans Les Damnés, d’après Luchino Visconti, Nicola Badalucco, Enrico Medioli, mise en scène d'Ivo van Hove
  • Matthieu Sampeur, dans La Mouette, d’après Anton Tchekhov, mise en scène de Thomas Ostermeier
  • Guillaume Sentou, dans Edmond, d’Alexis Michalik, mise en scène d'Alexis Michalik

 

 Molière de la Révélation féminine

  • Anna Cervinka, dans Les Enfants du silence, de Mark Medoff, mise en scène d'Anne-Marie Étienne, et dans Vania (d’après Oncle Vania), d’après Anton Tchekhov, mise en scène de Julie Deliquet
  • Hélène Degy, dans La Peur, d’après Stefan Zweig, mise en scène d'Élodie Menant
  • Delphine Depardieu, dans Le Dernier Baiser de Mozart, d’Alain Teulié, mise en scène de Raphaëlle Cambray
  • Mélodie Richard, dans La Mouette, d’Anton Tchekhov, mise en scène de Thomas Ostermeier

 

Molière du meilleur Auteur francophone vivant

  • Nasser Djemaï pour Vertiges
  • Salomé Lelouch pour Politiquement correct
  • Alexis Michalik pour Edmond
  • Marie NDiaye pour Honneur à notre élue
  • Pierre Notte pour C'est Noël, tant pis
  • Gérard Watkins pour Scènes de violences conjugales

 

 Molière du meilleur Metteur en scène d’un spectacle de Théâtre privé

  • Pierre Guillois pour Bigre, de Pierre Guillois
  • Catherine Hiegel pour Les femmes savantes, de Molière
  • Alexis Michalik, pour Edmond, d'Alexis Michalik
  • José Paul pour La Garçonnière, de Billy Wilder, I.A.L Diamond, adaptation Gérald Sibleyras, Judith Elmaleh 

 

Molière du meilleur Metteur en scène d’un spectacle de Théâtre public

  • Jean Bellorini pour Karamazov, d'après Fédor Dostoïevski
  • Julien Gosselin pour 2666, de Roberto Bolaño
  • James Thierrée pour La grenouille avait raison, de James Thierrée
  • Ivo van Hove pour Les Damnés, d'après Luchino Visconti, Nicola Badalucco, Enrico Medioli

 

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