PRESIDENTIELLE 2017

Élections législatives

Soirée électorale du premier tour
Information - En direct - Dimanche 11 juin à partir de 18.50

 
Après l’élection du président de la République et la constitution d’un nouveau gouvernement, l’actualité politique occupe à nouveau le devant de la scène avec les élections législatives. France 3, la chaîne des régions, grâce à la puissance de son réseau, déploie un dispositif à la mesure de cet enjeu politique, au cours d’une soirée en direct de 5 heures en continu.
Dès 18h58, Carole Gaessler et Francis Letellier présenteront la soirée, avant les éditions régionales du 19/20 consacrées aux élections. Nous les retrouverons à 19h30 pour une première séquence nationale jusqu’à 20h15. Puis, toute la soirée, de larges séquences régionales alterneront avec des synthèses nationales.


Le présentateur de Dimanche en politique et du Grand Soir/3 nous en dit plus sur la préparation d’une soirée qui mobilisera toutes les ressources nationale et régionales des antennes de France 3.
 


Ces élections constituent un peu le troisième tour de l’élection présidentielle ?
Francis Letellier : Oui ! Cette définition n’a jamais été aussi appropriée car, pour la première fois, nous vivons une situation inédite, avec un président à la tête d’une formation politique qu’il a lui-même créée mais qui n’a aucun député sortant.
Pour lui, tout est à construire, car il part véritablement de zéro. Pour autant, les estimations des sondages qui lui sont favorables peuvent le rassurer, tout comme le fait que les Français soient généralement cohérents dans leur vote. L’histoire démontre en effet que lorsqu’ils élisent un président, les électeurs lui donnent généralement une majorité à l’assemblée. En 1981, il y eut ainsi une marée rose en faveur de Mitterrand, tout comme, en 1995, une vague bleue en faveur de Jacques Chirac.
Pour autant, il s’agit aussi pour nous journalistes d’un saut dans l’inconnu. D’habitude, nous avons des repères, avec les noms des sortants que nous pouvons situer à travers leurs forces et leurs faiblesses. Or, là, il y a, tous partis confondus, 30 % de candidats nouveaux. Nous n’avons donc pas autant de références sur le scrutin que les fois précédentes.
 
Ce sont donc aussi les élections du renouvellement ?
F. L. : Chaque changement de majorité entraîne l’émergence d’une nouvelle génération de politiciens. Sauf que, là, le phénomène est accentué par l’émergence du parti « La République en marche », incarné par un grand nombre de nouveaux visages. Soulignons aussi l’investiture massive de candidats issus de la société civile. Même si certains sont déjà rompus aux arcanes de la politique par leurs expériences professionnelles précédentes.
 
Que va apporter le dispositif de France 3 pour la couverture de ce scrutin ?
F. L. :
Déjà, il convient de rappeler que ces élections sont à la dimension de France 3, la chaîne des territoires, puisque les députés sont à la fois des élus locaux et nationaux. Pour nos journalistes, ce scrutin a donc forcément une saveur particulière.
Les équipes prendront l’antenne dès 19 heures et jusqu’à minuit. Soit cinq heures de direct non stop, au cours desquelles les rédactions régionales alterneront leurs plateaux avec celui de la rédaction nationale.
La soirée nationale, que je présenterai avec Carole Gaessler, commencera à 19 h 30. Dès 20 heures, nous révélerons la couleur probable de la nouvelle assemblée. À 20 h 15, les antennes régionales prendront le relais pendant 45 minutes pour donner le nom des élus dans chaque circonscription. Le même schéma sera mis en place à 21 et à 22 heures. Puis, à 23 heures, le national clôturera la soirée avec un plateau où seront présents invités et éditorialistes pour un décryptage complet de la soirée.
 
Vous avez déjà couvert les élections au niveau régional et national : en quoi l’approche est-elle différente dans l’un et l’autre cas ?
F. L. :
Au niveau régional, l’avantage pour le journaliste est qu’il connaît très bien les députés. L’autre intérêt est que l’on peut détecter les talents politiques encore inconnus. Au niveau national, en revanche, nous sommes davantage confrontés aux habituels poids lourds de la scène politique.
 
Quel bilan tirez-vous des soirées électorales de la présidentielle ?
F. L. :
Le bilan est très positif ! Cette année, il y avait un enjeu de nouveauté inédit avec Emmanuel Macron, mais aussi une concurrence plus forte, avec des chaînes d’info en continu toujours plus performantes. Malgré cela, France 3 a réalisé des résultats d’audience supérieurs à ceux d’il y a cinq ans. Cela tient notamment au fait que nous étions la seule chaîne à être en lien direct avec les régions pour obtenir les résultats propres aux grandes villes et aux grandes régions.
À l’heure de la révélation des résultats, nous étions d’ailleurs la troisième chaîne avec 2 millions de téléspectateurs.

Soirée électorale du 11 juin

Réalisation : Nathalie Talbot
Rédacteur en chef : Agnès Molinier et Christophe Tortora

Dès le lendemain :

Editions spéciales
Lundi 12 et 19 juin à 12.55, éditions de 45 minutes avec 24 éditions régionales du 12/13 et du 19/20 à 12h et 19h.
Tous les résultats par circonscriptions, réactions et déclarations

Outre les soirées électorales des 11 et 18 juin, la couverture de la campagne législative intègre plusieurs rendez-vous :

Dimanche en politique
Les 14, 21, 28 mai et 4 juin à 11.30
Dimanche en politique se décline sur l’ensemble du réseau régional en 24 magazines de débat politique de proximité. Les aspirants candidats, les dirigeants régionaux de partis existants ou en cours de reconstitution, les nouveaux entrants sur la scène politique, la société civile qui s’engage, la France des villes ou la France rurale… Ils ont tous la parole sur France 3 Régions.

Débats avant les deux tours
Les mercredis 7 et 14 juin à 18.10 (rediffusion avant le Grand Soir/3)
Les 24 rédactions invitent les candidats en lice dans une cinquantaine de circonscriptions pour un focus sur les enjeux locaux et l’engagement d’une représentation nationale.
Durée : 50 min


À noter que l’ensemble de ces débats — qui concernent pas moins de 150 circonscriptions — seront retransmis en direct sur Facebook Live.

  • 50 heures on-line
  • les 24 fils Facebook des antennes régionales fédèrent 3,3 M de personnes / en avril,  88 M de vidéos vues sur les Facebook régions Une modération sera mise en place pour démentir les éventuelles fausses informations ou fake news.

 

 

Après des éditions régionales du 19/20 essentiellement consacrées au premier tour des législatives, les 24 rédactions régionales proposeront des soirées électorales simultanées, composées de rendez-vous en direct au plus près des événements, ralliements, résultats, déclarations, à 20h15, 21h15 et 22h15, qui alterneront avec le national.

En mobilisant l’ensemble du réseau au plus près des circonscriptions, les rédactions régionales présenteront une offre que seule la puissance des rédactions de France 3 permet de proposer aux citoyens. Estimations, résultats en temps réel, duplex à partir de 130 points de direct possibles au cœur des mairies, préfectures et QG de campagne avec des interviews des candidats, commentaires, réactions, débats…

Virna Sacchi, la présentatrice du 19/20 pour l’antenne des Hauts-de-France et du magazine Pièces à conviction, évoque le programme de la soirée du 11 juin, et plus globalement, la couverture de la campagne par les équipes en régions.

Virna Sacchi

Comment va se dérouler cette soirée ?

Virna Sacchi : La soirée électorale commence véritablement dès le début du journal à 19 heures. Les prises d’antenne en région se feront à 20h15, 21h15 et 22h15.
Les deux premières seront consacrées au Nord-Pas-de-Calais et la troisième à la grande région des Hauts-de-France.
En terme d’organisation, je serai entourée par un politologue du CERAPS, un centre d’analyse politique régional. Je serai aussi épaulée par Véronique Marchand, la présentatrice de Dimanche en politique sur notre antenne, qui mènera des interviews.
Une personne de la cellule web complètera le dispositif pour passer en revue l’actualité des réseaux sociaux. Il y aura a priori deux vagues de six invités en plateau à chaque prise d’antenne. Il s’agira en majorité de responsables de partis politique et de candidats. Nous aurons également huit duplex avec les QG et les préfectures.

Le rapport avec les politiques est-il différent en régions ?
V. S. : Je dirais qu’on a davantage de contact avec eux en régions qu’au niveau national. Cependant, même si le contact est plus facile, nous ne sommes pas à l’abri de certaines surprises. Comme lorsque des invités promettent de venir en plateau après les résultats et qu’ils renoncent finalement après un échec électoral retentissant. Ou, au contraire, lorsque d’autres qui, généralement, ne viennent jamais sur notre plateau s’installent dans le studio à quelques minutes de la prise d’antenne...

Quels seront les scrutins à suivre de près dans la région des Haut-de-France ?
V. S. : Nous allons suivre de près l’investiture de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. Si on regarde les chiffres de la présidentielles au premier tour, elle a théoriquement toutes les chances de gagner, sauf que dans le Nord-Pas-de-Calais, il y a toujours eu d’énormes surprises. Or, si la circonscription lui échappe, ce sera un réel problème pour elle et son parti.
À Calais, qui ressort exsangue de la crise migratoire, on scrutera aussi la performance du FN qui a fait un score élevé à la présidentielle. D’autant que la circonscription est tenue par la gauche… Au Touquet, la belle-fille d’Emmanuel Macron, Tiphaine Auzière, se présente en tant que suppléante. Il s’agit aussi d’une investiture que nous examinerons de près.

Comment votre antenne fait-elle vivre le débat régional en dehors des soirées électorales ?
V. S. : Nous allons proposer pendant les trois semaines de campagne un traitement quotidien de l’actualité des législatives dans un « Journal de campagne » de sept minutes intégré au JT. Ce JDC sera présenté par un journaliste qui me rejoindre en plateau. Il intègrera une séquence intitulée « Un jour, une circo » pour mettre en lumière certains territoires, en évoquant des thématiques qui leur sont propres.
Le JDC inclura aussi le dossier « Une loi, une histoire », où nous reviendrons sur une législation défendue ou combattue par des personnalités politiques de la région. Nous évoquerons notamment la proposition de loi portée par un député afin d’installer un défibrillateur dans les lieux publics.
Il y aura enfin des modules plus courts élaborés sur un ton décalé et humoristique, pour expliquer certains enjeux du scrutin, comme les conditions pour être au second tour, le rôle du député, ou bien l’organisation de l’élection. Ces modules didactiques seront diffusés à l’antenne puis repris sur le web.
Dimanche en politique, le 28 mai, abordera par ailleurs la question du coût de la démocratie. On se demandera combien coûtent nos députés, compte tenu de leur rémunération et de leur réserve parlementaire.

Une campagne électorale est-il l’événement le plus important qui puisse être couvert par un journaliste ?
V. S. : En tout cas, c’est l’un des plus excitants ! Nous sortons d’une campagne hallucinante. Le résultat de la présidentielle marque la fin de la bipolarisation de l’échiquier politique. Il y a un nouvel ordre qui semble émerger, avec certains partis traditionnels qui se retrouvent à l’agonie. Lorsqu’on aime la politique, vivre une telle période est forcément passionnant.
Cela étant, la présentation d’une soirée électorale constitue l’exercice le plus compliqué. Vous êtes soumis à une cadence infernale, entre les directs, les invités et les mille et une informations qu’il faut assimiler.
Vous devez animer et conduire les débats, tout en tenant compte de ce que votre rédacteur en chef vous dit dans l’oreillette. Sans compter que les échanges peuvent parfois devenir très tendus.

 

ELECTIONS LEGISLATIVES 2017

William Van Qui (Paris-Ile-de-France)

David Marcellin  (Alsace)

David Marcellin (Alsace)

Laurence Laborie  © Hubert Lapinte

Laurence Laborie (Champagne- Ardennes)

Henri Migout © Claude Piot

Henri Migout (Côte d'Azur)

Annick Demars © Pierre Planchenault

Annick Demars (Limousin)

Sylvie Depierre © Hervé Lavigne

Sylvie Depierre (Provence-Alpes)

Pierre-Olivier Belle © DR

Pierre-Olivier Belle (Auvergne)

Marie Morin © DR

Marie Morin (Auvergne)

Nicole Fachet © Hubert Lapinte

Nicole Fachet (Champagne- Ardennes)

Jérémy Chevreuil © Y. Petit

Jérémy Chevreuil

Frédéric Nicolas © DR

Frédéric Nicolas

Marlène Blin © DR

Marlène Blin (Paris-Ile-de-France)

Olivier Michel © DR

Olivier Michel

Pictogramme francetvpro
Pictogramme Phototélé
Pictogramme France.tv Preview
Pictogramme Instagram france 3