Louis de FUNES et BOURVIL (La Grande Vadrouille - de Gérard OURY - 1966

Soirée spéciale La Grande Vadrouille

Dimanche 16 avril 2017 à partir de 20.55

50 ans et pas une ride ! Après la diffusion du film culte dans une version restaurée, le documentaire Sur la route de La Grande Vadrouille explore les coulisses et le succès de ce monument du cinéma français. 

La Grande Vadrouille / Sur la route de La Grande Vadrouille

France 2 diffuse à 20h55 le film culte dans sa version restaurée. Et histoire de prolonger le plaisir, le documentaire Sur la route de La Grande Vadrouille, nous emmène dans les coulisses de ce mythe encore bien vivant.

« Mais comment ça “merde alors” ! But alors you are french ! »

Voici l'une des nombreuses répliques cultes entre de Funès et Bourvil, un inoubliable duo d’acteurs. Et l’histoire de ces deux-là, réunis ici pour la dernière fois à l’écran sous la houlette de Gérard Oury, est et restera l’un des plus gros succès du cinéma français. Depuis sa sortie en salles le 16 mai 1966, le film a été vu par plus de 17 millions de personnes… Un record hexagonal détrôné en 2008 par les 20 millions d’entrées de Bienvenue chez les Ch’tis.

Si La Grande Vadrouille a su résister à l’épreuve du temps, nous, on ne résiste pas à l’idée de mieux (re)découvrir le long métrage dans sa version restaurée. À l’occasion de son 50e anniversaire, le film a été entièrement remasterisé en 2016 et s’est même offert une sortie en salles pour l'occasion. Et si les images ont retrouvé une seconde jeunesse, l’humour du film, lui, est resté intact. Si bien que, dans le cœur des Français aussi, La Grande Vadrouille n’a pas pris une ride. En juin dernier, le long métrage a même été sacré « Film préféré des Français »* lors du Grand Show de Michel Drucker dédié au cinéma. 

Après la diffusion du film, le documentaire Sur la route de La Grande Vadrouille revient sur les coulisses et le succès de ce monument du cinéma français.

Le triomphe éternel ?

* Sondage BVA.

La Grande Vadrouille

En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment qui acceptent de les mener en zone libre. Ils deviennent ainsi, malgré eux, acteurs de la Résistance.

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Réalisé par Gérard Oury
Scénario de Gérard Oury, Danièle Thomson, Marcel Julian, Georges Tabet et André Tabet
Avec Bourvil, Louis de Funès, Terry-Thomas, Claudio Brook...

Dans la vie, on le disait maniaque, un tantinet timide, perfectionniste au possible. Sur la scène comme à l’écran, il explosait dans le registre du comique. Son don indéniable de la mimique lui a valu le surnom d’homme aux quarante visages par minute. Aujourd’hui, Louis de Funès est et restera l’un des comiques français les plus populaires. Pourtant, le talent du comédien fut reconnu sur le tard.

Après une multitude de seconds rôles, c’est aux côtés de Jean Gabin et de Bourvil que l’artiste connaît les prémices du succès dans La Traversée de Paris en 1956. Grâce à Jambier (45, rue Poliveau !), le désormais célèbre égorgeur de cochon, l’acteur signe son premier grand rôle. Mais ce sont les années 60 qui lancent véritablement Louis de Funès sur les rails de la gloire. Une pièce de théâtre (Oscar) et un film (Pouic-Pouic), et le voilà véritablement projeté sous les feux de la rampe : le « jeune premier » a déjà 50 ans !
Celui qui, devant les caméras, fut longtemps réduit à n’être qu’un « dos », montre enfin son vrai visage. Et quel faciès ! Petite boule de nerfs et de tics, Louis de funès enchaîne les grimaces en rafales. Tantôt colérique, tantôt mielleux, odieux ou maniaque à l’extrême, ses multiples facettes font de lui un monstre sacré du cinéma. « J’aime bien incarner, afin de les ridiculiser, les types qui se prennent au sérieux et veulent se faire respecter. (…) J’aime trouver le petit détail, le grain de sable qui fera s’écrouler ce personnage gonflé de vanité », expliquait le comédien. Ludovic Cruchot, Jambier, le commissaire Juve, Stanislas Lefort, Léopold Saroyan, Charles Duchemin, Victor Pivert… La liste est longue, et les noms pourtant familiers. On n’en finit plus de parcourir la filmographie à rallonge de l’artiste ! Et pour preuve : en 1964, l’acteur a déjà plus de 100 films à son actif. Cette année-là, le commissaire Juve, à la recherche de l’insaisissable Fantomas, prend la route de Saint-Tropez pour endosser l’uniforme mythique du gendarme. L’hilarant tandem Bourvil / de Funès se retrouve devant la caméra de Gérard Oury, en 1965, dans Le Corniaud, puis dans La Grande Vadrouille, le film culte aux 17 millions d’entrées. Après La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob viennent clore le cycle Oury. C’est vers le cinéma de Claude Zidi que se tourne ensuite le comédien. L’occasion pour l’acteur de donner la réplique à de nouveaux partenaires : Coluche, dans L’Aile ou La Cuisse, ou Annie Girardot dans La Zizanie. C’est aux côtés de Jean Girault, le papa des gendarmes, que Louis de Funès achève sa carrière. En 1980, L’Avare, fidèle adaptation de la pièce de Molière, sera le fruit d’une réalisation commune. Après les flatulences du Glaude dans La Soupe aux choux, le commissaire Cruchot tirera sa révérence dans Le Gendarme et Les Gendarmettes en 1982. Vingt après sa disparition, la frimousse du comédien n’a pas pris une ride. Du haut de ses 1,64 m, Louis de Funès a toujours tout d’un grand…

Céline Boidin-Lounis

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