Meurtres à... Sarlat

Vincent Signol a été découvert gisant non loin des douves d’un château, une fourche plantée dans l’abdomen. Sa tête porte les stigmates de nombreux coups et une inscription en lettres de sang, JPV, a été laissée en évidence à côté de lui. Tout porte à croire que l’assassin s’est acharné sur sa victime avant qu’elle ne succombe, une mise à mort qu’il a empruntée aux jacqueries du XVII^e siècle.

Le capitaine et la lieutenante à propos de la commandante :
« — Ah, bah ! Merde, et en plus, elle est ponctuelle. 
— Ça doit être une de ses qualités parmi d’autres. »

Cette enquête pour homicide aurait dû revenir au capitaine Éric Pavin, en poste à Sarlat depuis cinq ans. Seulement, elle a été confiée à une pointure de Bordeaux, la commandante Claire Dalmas. Entre eux, dès le départ, la tension est vive. Si l’entourage professionnel, à commencer par la lieutenante Samira Andrieu, s’interroge sur les raisons d’une telle animosité, les téléspectateurs sont rapidement mis dans la confidence. Éric et Claire se sont fréquentés le temps d’une Fête de la musique à Bordeaux. Seulement, au petit matin, Claire a fui sans explications et sans même laisser son numéro de téléphone. Dès lors, en parallèle de l’enquête, le capitaine tente par tous les moyens d’obtenir les « aveux » de la commandante, mais celle-ci se cabre, se rend toujours plus détestable, refusant d’avouer les raisons de sa disparition soudaine.

« Jamais vous décrochez ?
J’ai l’impression de garder mes petits frères ! »
 La lieutenante au capitaine et à la commandante

Un comportement qui nuit au bon déroulé des investigations. Pire, chacun reste campé sur ses idées, sur ses a priori. Dalmas surtout. Têtue, elle l’est autant que son père, Alain Dalmas. Le président du Syndicat des producteurs artisanaux de confit vit toujours à Sarlat, où Claire n’était pas retournée depuis vingt ans. Mieux, lui et Pavin se connaissent. Or, jamais le père Dalmas n’avait évoqué l’existence de son aînée. Comme les téléspectateurs, le capitaine découvre petit à petit le passé de Claire et ses liens avec certains des protagonistes de l’affaire.

« C'est quoi votre problème avec les liens affectifs ? »
Le capitaine à la commandante

Cette fiction tournée dans le Périgord noir est non seulement l’occasion de rappeler l’histoire des croquants, ces paysans qui osèrent se révolter contre les nobles, mais aussi celle des producteurs de canard face aux géants de l’agroalimentaire.