Un polar, adapté d’un roman de John Wainwright, autour d'un fait divers avec, pour toile de fond, l'autopsie d'un couple.
Le corps de Maud Duberry gît au pied d’un pic rocheux de la montagne Sainte-Victoire. Jean, son mari, l’observe en contrebas. Interrogé par la police, il explique qu’il n’a rien pu faire : ils se promenaient tous les deux sur le chemin escarpé, elle a chuté. L’affaire est rapidement classée en accident. Une semaine plus tard, un mystérieux témoin vient semer le doute sur la véritable nature de l’accident. Que s’est-il passé exactement ?
Avec Laurent Gerra (Jean Duberry), Catherine Frot (Maud Duberry), Diane Rouxel (Clarisse Marquand), Antoine Duléry (Dr Michel Flamand), Lola Dewaere (Marjane), Théo Augier (Benjamin Duberry), Guillaume Arnault (Greg).
Note d’intention de la réalisatrice, Hélène Fillières
La proposition qui m’a été faite par Anne Holmes de réaliser un film pour France Télévisions m’a immédiatement enchantée : j’aime les défis.
Le scénario d’Une confession avait tout pour me donner des ailes.
Un polar, adapté de John Wainwright, le même auteur que Garde à vue, un fait divers avec pour toile de fond l’autopsie d’un couple, un face-à-face structuré par une enquête psychologique, tous les ingrédients étaient là pour me faire vibrer.
Les faits divers me passionnent, ils sont le reflet de nos pulsions secrètes, et quand ils surgissent au sein du couple, j’éprouve une empathie immédiate.
Rien ne m’intrigue davantage que le fonctionnement du couple. Rien n’est plus insondable que l’inévitable déséquilibre de ce drôle d’équilibre qu’impose la vie à deux.
Comme sur ce sentier escarpé, le couple est une entité qui manque à chaque fois de déraper.
Et le décor saisissant de cette montagne Sainte-Victoire, présence obsédante accentuée par l’atmosphère pesante de la chape de plomb de l’été en Provence, a contribué à articuler mes intentions de mise en scène : créer un gouffre entre les personnages, les emprisonner dans leurs non-dits et les amener au bord du précipice, jusqu’à commettre l’imparable.
Laurent Gerra et Catherine Frot m’ont offert un duo inédit. Ils ne se connaissaient pas et quand je les regarde subir, chacun à leur façon, leur incommunicabilité, je suis bouleversée par cette évidente intimité qui les unit dans le silence. En contrepoint, la fraîcheur des trois jeunes – Diane Rouxel, Théo Augier et Guillaume Arnault –, assortie de la légèreté presque inquiétante d’Antoine Duléry et de l’époustouflante sensualité de Lola Dewaere, tout semble orchestré pour resserrer encore davantage l’étau de ce couple au bord de chavirer.
90 min
Librement adapté du roman
Une confession
de John Wainwright
Adaptation
Claude Scasso
Scénario et dialogues
Hélène Fillières et
Claude Scasso
Réalisation
Hélène Fillières
Producteur
Matthieu Tarot
Producteur associé
Arnaud Jalbert
Production
Albertine productions et
France Télévisions
avec Be-Films RTBF (Télévision belge)
Avec le soutien de la
Région-Provence-Alpes-Côte d'Azur
En partenariat avec le CNC avec la participation de TV5 Monde et de la RTS Radio Télévision Suisse
2021