
LABALAVI
Communiqué de presse
Une magnifique aventure humaine qui crée du lien
Dans cette série documentaire inédite, la journaliste Kelly Pujar et le photographe-réalisateur Cédrick-Isham racontent le destin de celles et ceux qui ont quitté leurs terres ultramarines pour venir travailler en métropole par l'intermédiaire du BUMIDOM (le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer), ou plus récemment.
À découvrir sur le portail Outre-mer La 1ère dès le 8 février 2021.

À l'occasion de sessions photo, des Guadeloupéens, des Martiniquais, des Guyanais et des Réunionnais racontent leurs histoires personnelles, leur déracinement et leurs chemins en métropole pour s’adapter à « la vie là-bas », sans pour autant perdre leur identité.
Comment se sentent les habitants originaires de ces quatre territoires qui ont quitté leurs terres natales pour s’installer en Métropole ? Comment vivent-ils, s’affirment-ils et s’émancipent-ils loin de leurs racines ? Ce sont des histoires de vie que LaBaLaVi nous raconte, des intimités et des consciences révélées, mais aussi des luttes et des combats de tous les jours.
Même face à des difficultés et des déchirements, ces Ultramarins ont fait leur chemin dans la société hexagonale. Aujourd’hui, ils travaillent dans des secteurs divers : hôpitaux, armée, Education nationale, commerce ; d’autres encore sont musiciens, danseurs, écrivains… Malgré leur rapport à la société hexagonale, l’histoire de leur migration à l’intérieur d’un même pays est peu connue.
Tous partis en quête d’un « nouveau soleil ». Tous partis vivre « là-bas ». « Là-bas » étant le terme utilisé par les citoyens français originaires d’Outre-mer pour désigner la France hexagonale. D’où le nom choisi pour cette série documentaire : LaBaLaVi.
LaBaLaVi donne la parole aux Ultramarins et raconte leurs trajectoires de vie. Découvrez des épisodes pleins de tendresse et de fraîcheur.
Saison 1 ◼ Réalisateur Cédrick-Isham ◼ Auteure Kelly Pujar ◼ Productions Zebra production, avec la participation de France Télévisions ◼
Durée 12 x 8 min ◼ Année 2020
Rendez-vous aussi sur l'Instagram de LaBaLaVi pour découvrir, chaque jour, de nouveaux portraits.

Diffusion sur le portail :
— un épisode le lundi
— un épisode le jeudi
Du 8 février au 18 mars 2021
Les 5 premiers épisodes sont disponibles sur France.TV Preview
Lien pour visionner la série dans sa totalité
(Viméo - Mdp : labalavi)
BUMIDOM
En 1963 est créé un organisme d’État : le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer, dit BUMIDOM. Il avait facilité la venue d’hommes et de femmes de la Guadeloupe, de la Martinique, de La Réunion et de la Guyane en France métropolitaine pour y occuper des postes dans les services publics et dans des entreprises industrielles qui manquaient d’ouvriers spécialisés. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers à quitter leur terre pour répondre à l’appel du rêve d’une ascension sociale en France métropolitaine. Dès lors et jusqu’à nos jours, d’autres habitants des mêmes territoires ont tenté leur chance par leurs propres moyens.
Kelly Pujar (journaliste et auteure)
Enfant de la Martinique, Kelly Pujar achève sa formation à l’école de journalisme de Sciences-Po à Paris en 2008, année où elle intègre la rédaction de France Ô.
Spécialisée dans l’actualité des Outre-mer à France Ô, avant de faire ses armes comme JRI à France 3 en région, Kelly Pujar participe à la première saison de l’émission La Quotidienne sur France 5 en 2013. Elle fait ses débuts à la présentation du JT L’Info Outre-mer en septembre 2019. Elle continue en outre son travail sur le terrain.

Cédrick-Isham (photographe et réalisateur)
Cédrick-Isham se lance en 2009 dans la photographie avec l’acquisition de son premier boîtier reflex numérique. Son travail photographique prend un véritable tournant en 2013, par le biais d’un projet lancé sur les réseaux sociaux intitulé : « La Guadeloupe, mon visage ». Il y fait le choix d’approcher les sujets par le biais de portraits serrés qui sont pour lui une façon de vaincre le rejet de soi, de sa propre image et de la peur du regard de l’autre. S’intéressant à la nature humaine, il cherche à mettre en avant la dignité des hommes et des femmes, quelles que soient leurs conditions. Observateur attentif, il pose un regard mêlant poésie, douceur et réalisme sur les âmes ainsi que sur les identités qui l’environnent.
Dans la série LaBaLaVi, il utilise des sessions photo pour nouer le dialogue et faire réagir les protagonistes par rapport à des questions sensibles qui touchent à leur identité ou plutôt à « leurs identités au pluriel », comme il aime à le répéter.

Interview croisée de Kelly Pujar & Cédrick-Isham
◼ Comment est né le projet LaBaLaVi ?
Kelly Pujar : Ce projet est né d’une rencontre entre un photographe guadeloupéen, Cédrick-Isham, et moi, qui suis journaliste martiniquaise. À l’été 2019, Cédrick-Isham m’a contactée pour un projet intitulé « La Guadeloupe, mon visage, Moun an ba la » qu’il s’apprêtait à lancer en Île-de-France. Je pensais réaliser un reportage sur son travail photographique. J’ai eu un coup de cœur pour sa démarche, celle d’explorer la question de l’identité chez les Guadeloupéens. Après plusieurs discussions, je lui ai proposé d’élargir son travail aux autres régions dites d’Outre-mer, en y incluant de la vidéo. Et nous avons finalement écrit LaBaLaVi.
Cédrick-Isham : J’ai envie de dire que LaBaLaVi est la résultante d’un projet que j’ai initié, il y a déjà 8 ans, et qui avait pour nom (le concept existe encore, cependant) « La Guadeloupe, mon visage - Moun Isidan ». Dans ce projet, j’avais envie de partir à la rencontre de ce que pouvait être l’âme guadeloupéenne. Je voulais faire parler les gens de mon île, je voulais qu’ils s’affirment. On retrouve un peu cette dynamique dans LaBaLaVi. Après, comme Kelly l’a laissé entendre, notre rencontre a été déterminante, et l’envie de travailler ensemble nous a paru comme une chose évidente. Grand bien nous a pris !
◼ Quel(s) témoignage(s) vous ont-ils le plus touchés ?
K. P. : Difficile de choisir parmi les dix-sept protagonistes. Ils m'ont tous touchée. Ce qui m’a frappée, ce sont les points communs entre des personnes originaires de territoires séparés par des milliers de kilomètres. Les similarités entre nos langues créoles. L’attachement à la terre. Les souvenirs d’enfance qui racontent des liens familiaux forts… Chaque territoire a son histoire, sa géographie propres, mais nous gagnerions à mieux nous connaître, à mon humble avis.
C.-I. : Choisir c’est renoncer et là…(sourires), je ne peux pas exclure tous ces témoignages que nous avons reçus. Ce sont des personnes qui nous ont accordé de leur temps, qui nous ont ouvert leurs maisons et accordé leur confiance, donc c’est difficile de choisir — d’autant plus que chaque rencontre était unique. Nous étions sans cesse enrichi.e.s par ces histoires qui nous renvoyaient toujours à un questionnement pour nous-mêmes.
◼ Quels seront les thèmes abordés dans les prochaines saisons de LaBaLaVi ?
K. P. : Surprise !
C.-I. : Je vais suivre un peu la posture de Kelly et je vais dire : « Suspense ! »... Blague à part, et sans trop en révéler, je dirais que ce projet nous raconte et parle de nous par nous. On espère avoir mis le doigt sur les bons sujets, en tout cas !
Propos recueiillis par Sophie Desquesses
