La menace

"La menace", début du cycle Yves Montand, à voir jeudi 28 octobre à 20h45 sur ViaStella

Thriller dramatique réalisé par Alain Corneau, en 1977 (1h50)
Avec Yves Montand (Henri Savin), Carole Laure (Julie Manet, la canadienne), Marie Dubois (Dominique Montlaur), Jean-François Balmer (Inspecteur Waldeck)...



Résumé :
Dans la région de Bordeaux, Dominique Montlaur (Marie Dubois), héritière d’un grand vignoble, se désespère dans sa propriété où elle visionne sans cesse des films amateurs dans lesquels on la voit heureuse, avec son ancien compagnon, Henri Savin (Yves Montand), patron d’une entreprise de transport de poids lourds.
Henri a quitté Dominique pour Julie, jeune standardiste d’hôtel (Carole Laure). Dominique, dépressive, se met à suivre la jeune femme, et à harceler son ancien compagnon.
Elle finit  par se suicider, mais de nombreux éléments semblent malheureusement accuser Julie.
Savin décide alors de fabriquer de fausses preuves pour l'innocenter, mais cette décision va bientôt se retourner contre lui...

Avis :
"La menace" est un mélange réussi de thriller et de drame, tournant autour d'un trio d'acteurs talentueux, Montand-Laure-Dubois.
Marie Dubois obtient d'ailleurs à cette occasion le César de la meilleure actrice dans un second rôle, dans un film qui est aussi le  premier rôle français pour la belle et talentueuse Carole Laure.

Le film sera suivi, à 22h40,  d'un documentaire de Chris Marker intitulé "La solitude du chanteur de fond" :
Le 11 septembre 1973, le général Augusto Pinochet prend le pouvoir par la force au Chili, après 3 ans de présidence socialiste de Salvador Allende. La junte au pouvoir va alors engager une terrible répression contre les partisans de l’ancien président. En février 1974, Yves Montand décide de chanter un soir à l’Olympia pour les réfugiés chiliens en France. Il n’est pas remonté sur scène depuis 1968 et n’a que 12 jours pour se préparer.
Il s’installe alors dans sa maison d’Auteuil avec son pianiste et compère de 30 ans Bob Castella.
C’est cette préparation que filme Chris Marker. Il nous permet de suivre la répétition des chansons, mais aussi, et surtout, le soin méticuleux qu’Yves Montand accorde à la préparation d’un spectacle dont il contrôle tout, de la vitesse de passage des accords de son pianiste à l’éclairage de la scène. Yves Montand nous parle aussi de ses convictions politiques, du Chili, de sa vie, le tout sur fond d’images d’archives et d’extraits de ses anciens "one man show".


Voir un extrait du film  :